A Stockholm, nous avons rencontré une impressionnante voyageuse à vélo de 19 ans : Elvira. Voyager seule, sécurité, liberté, itinéraire, rythme : elle raconte tout sur son voyage.
Retranscription de l’interview :
Retranscription traduite en Français (Cliquer pour afficher)(Cliquer pour masquer)
Elvira : Salut, je m’appelle Elvira et l’été dernier j’ai voyagé à vélo depuis la France, Nice en France, donc pas si loin, jusqu’au Montenegro, en passant par l’Italie, la Slovénie, la Croatie et la Bosnie. C’était le voyage le plus exceptionnel que j’ai fait et maintenant j’ai juste envie de continuer à faire du vélo, c’est la meilleure chose à faire !
L : Ça a l’air d’être un voyage fantastique et très long ! Combien de temps as-tu voyagé ?
E : J’ai roulé pendant quatre semaines, avec quelques jours de repos.
L : Et tu as fait environ 2500 kilomètres.
E : Oui, 2700.
L : Impressionnant ! Tu étais toute seule ?
E : Oui, j’étais toute seule pendant 3 semaines et ma sœur m’a rejoint pour une semaine. Mais nous ne pouvions pas rouler beaucoup parce que son vélo n’était pas terrible. Mais vous, Lucie et Maxime, avez à peu près les même vélos ! En tout cas, c’est très dur.
L : Oui, mais nous n’étions pas dans des zones très escarpées, c’est pour cela que nous avons réussi à la faire.
E : Quand même.
Maxime : Combien de kilomètres faisais-tu chaque jour ?
E : Cela variait, selon le parcours, mais entre 80 km et 200 km.
L : Tu partais dès le matin, ou plutôt dans l’après-midi ?
E : J’essayais de partir le matin et j’ai à peu près toujours réussi. Je prenais des pauses dans la journée et l’après-midi donc je finissais souvent par préparer mon campement… entre minuit et trois heures du matin !
L : Donc tu voyageais beaucoup.
M : Au moins, tu évitais de rouler quand il faisait trop chaud.
E : Oui, c’était vraiment bien. Je recommande vraiment de rouler la nuit s’il fait très chaud dans la journée. En plus, il y a moins de voitures sur les routes et les étoiles scintillent au-dessus de vous.
L : Super.
M : C’était ton premier voyage, ou en avais-tu déjà fait avant ?
E : C’était mon premier long voyage. Le seul voyage que j’avais fait avant n’avait duré que deux jours, avec une nuit dans les bois. Donc c’était plus ou moins mon premier voyage. Je ne savais pas vraiment dans quoi je m’embarquais, mais tout s’est bien passé, donc… 🙂
L : Tu m’as dit que tu n’avais pas préparé l’itinéraire à l’avance. Donc tu allais dans un pays que tu avais décidé à l’avance et tu roulais. Comment choisissais-tu l’itinéraire du jour, au hasard ?
E : J’avais planifié les pays et ensuite je réfléchissais chaque jour à l’endroit où je voulais aller pour la journée ou les dix prochains jours. « Peut-être que je vais essayer d’aller dans cette ville, ou ce village aujourd’hui », un peu comme ça. Et ensuite je me demandais « Ok, quelle route pourrait être bien ? » Mais oui, ça venait un peu au hasard.
L : Donc tu étais en quelque sorte libre et tu faisais l’itinéraire que tu voulais, en allant d’une ville à une autre que tu voulais voir.
E : Oui, voilà.
L : Est-ce que tu prenais le temps de visiter les villes ou tu passais rapidement ?
E : Je dirais que je prenais un peu de temps, mais pas tant que ça. Par exemple, je ne suis restée que trois heures à Vérone car j’avais encore 140 kilomètres à faire ce jour-là. Mais je prenais des jours de tourisme aussi, surtout pour visiter les villes. Certains jours, je restais plus longtemps pour visiter les parcs nationaux par exemple. C’était très sympa.
L : Quand tu visitais ces pays, est-ce que tu laissais ton vélo quelque part avec tes sacoches, ou tu prenais tout avec toi et tu marchais ? Ou tu visitais sur ton vélo ? Quel genre de touriste étais-tu dans les villes ?
E : Les deux. A Rome, j’étais la touriste à vélo, mais dans d’autres villes, je laissais juste le vélo dans la rue avec mes sacoches. Les premiers jours, j’étais tellement inquiète à propos de ça que je prenais mes sacoches à l’intérieur quand j’allais, par exemple, faire mes courses. Et je posais toutes mes affaires par terre et le caissier me regardait l’air embêté, donc j’ai finalement réalisé « OK, je ne vais plus emporter tout ça à l’intérieur maintenant. » C’est mieux de faire confiance aux gens.
L : Oui, c’était un peu la même chose pour nous, on était un peu inquiets et on avait tendance à laisser nos affaires là où on pouvait les voir depuis une fenêtre par exemple. Mais quand on y repense, je ne pense pas que l’on aurait eu des problèmes car personne n’irait voler nos vêtements, notre nourriture et les choses que nous transportions dans nos sacoches, qui ne sont pas du tout précieuses.
E : Oui, c’est ce qu’on réalise.
L : Peut-être que ce n’est pas nécessaire de s’inquiéter à propos de ses affaires. Mais peut-être à propos des vélos, on doit être sûr de ne pas se les faire voler.
E : Aviez-vous un sac spécial pour vos affaires de valeur, comme vos téléphones ou vos porte-monnaie ?
L : Oui, nous avions nos sacs à dos. Car nous avons voyagé avec des sacs à dos, ce qui est franchement à éviter.
E : C’est impressionnant cependant, de rouler avec ces sacs.
L : Oui, mais ce n’est pas la meilleure idée ! Tu as donc roulé seule, as-tu parfois ressenti de la solitude ou étais-tu heureuse d’être seule ?
E : J’ai ressenti un peu de solitude parfois, mais seulement pendant de très courts instants. La plupart du temps, j’étais très heureuse car je pense que l’avantage de voyager seule est que tu as la liberté de t’arrêter quand tu le désires. Et tu rencontres aussi beaucoup de monde, donc je ne me suis jamais vraiment sentie seule, la plupart du temps. J’ai ressenti un peu de solitude à un moment, j’étais dans une auberge de jeunesse avec beaucoup d’autres jeunes et j’avais l’impression d’être une étrangère. Mais ensuite j’ai rencontré un motard au bout d’une heure et c’était la fin de la solitude.
L : Te sentais-tu en sécurité pendant ce voyage, ou tu t’es sentie menacée parfois ?
E : Je me suis sentie en sécurité la plupart du temps. J’ai fait quelques mauvaises rencontres avec des hommes dans la rue, ce n’était pas terrible, mais à part ça, j’étais vraiment en sécurité. Je pense que la réaction la plus fréquente était « Oh, une jeune fille, je dois prendre soin d’elle ». Donc j’ai eu beaucoup d’aide des gens et tout le monde était très aidant et sympa.
L : C’est super !
E : Je pense que c’est l’avantage d’être une fille qui voyage seule.
L : Toujours à propos de voyager seule, comment trouvais-tu des endroits ou dormir ? Allais-tu dans des campings ? Ou essayais-tu de dormir chez l’habitant ? Ou dans la forêt, en camping sauvage ? Ou une combinaison de tout ça ?
E : C’était une combinaison de tout ça. J’avais très très peur du camping sauvage au début, car je me disais que je me ferais arrêter par la police. J’ai reçu quelques avertissements d’autres gens, qui avaient très peur. Donc au début, j’ai fait à la fois auberges de jeunesse et chez l’habitant, chez des gens que je rencontrais dans la rue, en quelque sorte. Puis j’étais de plus en plus rassurée. J’ai commencé à dormir dans la rue et sur les plages. Puis après, j’osais même planter ma tente, car j’ai réalisé que personne n’irait trouver ma tente dans les bois, donc j’étais de plus en plus rassurée à propos du camping sauvage.
L : Le camping sauvage est autorisé dans certains pays, mais pas dans tous. Par exemple, lors de notre voyage, c’était autorisé en Suède et en Norvège.
M : Mais pas au Danemark par exemple.
L : Au Danemark, c’est illégal.
E : C’est illégal au Danemark ?
L : Oui, il y a des endroits spéciaux où on peut faire du camping sauvage, mais c’est contrôlé. Au contraire, en Suède et en Norvège, on peut dormir où on veut, tant que l’on fait attention de ne pas gêner les habitants, que l’on ne reste pas trop longtemps et que l’on ne pollue pas évidemment. Donc si on est respectueux des gens et de l’environnement, c’est possible. Mais en France par exemple, ce n’est pas autorisé. Et tu m’as dit qu’en Croatie également c’était interdit.
E : Oui, en Croatie, c’était le plus strict de tous. On peut vraiment recevoir une amende de plusieurs centaines d’Euros pour du camping sauvage. Et la police était vraiment partout, ils regardaient sur les plages et autour des villes.
L : Donc, ne faites pas de camping sauvage sur les plages en Croatie !
E : Mais vous pouvez dormir à la belle étoile, par contre. (NDLR : sans sortir ses affaires et en étant prêt à déguerpir, d’après l’expérience d’Elvira.)
M : Avais-tu regardé à l’avance dans quel pays le camping sauvage était autorisé ?
E : Oui, j’avais regardé. J’avais bien préparé ça, mais j’entendais aussi beaucoup de gens me dire « Oh, c’est bon, ne t’inquiète pas ». Mais en particulier en Croatie, les gens m’ont prévenu qu’il ne valait mieux pas essayer. Donc j’avais très peur dans ce pays, à propos du camping sauvage.
L : D’accord ! Donc on peut dire que ton voyage en Europe a été une très bonne expérience.
E : Oui, en effet !
L : Es-tu en train de préparer un nouveau voyage ?
E : Oui, je me prépare à partir en mars. C’est pour cela que je travaille en ce moment, pour économiser de l’argent pour ça. Je suis en train de préparer un assez long voyage, traversant l’Eurasie, ce qui est mon rêve depuis six ans, je pense !
L : Wow, le rêve devient réalité.
E : J’espère ! On verra, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
L : Donc tu vas aller de Suède jusqu’en Chine si tu peux ?
E : Oui, à peu près, ou jusqu’en Mongolie, je n’ai pas encore décidé de l’itinéraire que j’allais prendre, mais j’ai vraiment très envie de voir l’Asie centrale car il y a là-bas une route légendaire appelée Route du Pamir, M41. Cette route représente à peu près le rêve de chaque cycliste : elle passe à travers les montagnes, les vallées et c’est vraiment cool. Et ces pays personne ne sait vraiment ce qu’on peut y trouver, donc ça doit être vraiment intéressant : d’aller voir et de découvrir !
M : Ça a l’air extraordinaire !
L : Nous avons été très heureux de parler avec toi de tes voyages et nous avions hâte car nous étions impressionnés lorsque nous avons lu ta description sur Warmshowers, parce que tu as roulé 2500 km en un mois (NDLR : en fait 2700 km).
M : Et dans tellement de pays !
E : J’aurais aimé en faire plus cependant !
L : Pour nous, ce n’était « que » 1500 kilomètres en un mois, mais nous étions déjà fiers de nous !
E : Vous avez raison de l’être.
L : C’est vraiment bien de rencontrer d’autres voyageurs, de voir comment ils ont fait, combien ils roulaient chaque jour et comment ils dormaient, de partager nos expériences. Nous espérons que cette interview vous a intéressé et que vous suivrez les aventures d’Elvira quand on vous donnera des nouvelles de son voyage ! A bientôt !
Elvira nous a partagé la carte de son périple et ses principales villes étapes !
Villes étapes : Nice et Sospel en France, Coni, Alexandrie, Plaisance, Vicence, Vérone et Tarvisio en Italie, Bovec et Ljubljana en Slovénie, Rijeka, Zadar, Split et Dubrovnik en Croatie, Mostar en Bosnie Herzégovine, Kotor, Budva et Sutomore au Monténégro.
Retranscription en version originale (Anglais) (Cliquer pour afficher)(Cliquer pour masquer)
Elvira : Hi, my name is Elvira and last summer I biked from France, or Nice in France, so not that far in France, to Montenegro, through Italy, Slovenia, Croatia and Bosnia as well. And yes it was the most amazing trip I have ever done so I really just want to keep biking, that is the best thing you can do.
L : It seems a very long and amazing trip ! How long did you bike for this trip?
E : I biked for four weeks, some resting days.
L : And you rode something like 2 500 kilometres.
E : Yes, 2 700.
L : Quite impressive ! And you were all alone?
E : Yeah, I was alone for 3 weeks but for about one week, my sister joined me but then we couldn’t bike so much because her bike was pretty bad, but you, Lucie and Maxime, have pretty much the same bikes! Anyway, so that is very tough.
L : Yes, but we were not in a very hilly area, that’s why we managed to do it.
E : Still.
Maxime : Like how many kilometres did you use to do every day ?
E : I did vary, depending on the terrain, but everything from 80 km to 200 km.
L : So you started in the morning, or more in the afternoon ?
E : I tried to start in the morning and I’ve pretty much always did. I had breaks during the day and afternoon so I always ended up setting camp at… between midnight and 3 o’clock in the morning !
L : So you were travelling a lot in the day.
M : At least, you were avoiding when it was too warm.
E : Yes, it was very nice. I really recommend to bike at night time if it is really hot outdoors. And the roads are less crowded and it is really nice to have all the stars just shining upon you.
L : Very nice.
M : Was it your first trip, or have you already made other bike travels before ?
E : It was my first bigger trip. The only trip I have done before was only for like two days, one night in the woods. So it pretty much was my first trip. I didn’t really know what I was getting into but it all worked out so… 🙂
L : You told me before that you didn’t plan all the routes before. So you came to a country that you had decided before and then you just biked. How did you choose the route of the day, randomly?
E : I had a country setup so then I has thought every day I would make maybe a way point for the day or for ten upcoming days. “So maybe I want to try to get myself to this city or this town today”, like that. And then I saw, “Okay, which road would be good?” But yes, it came kind of randomly.
L : So you were kind of free and you did the roads that you wanted to do, you just go from a city to another that you wanted to see.
E : Yes, yes, I did.
L : You took some time to visit the cities or you just pass trough quickly ?
E : I would say I took some time but not that much time. For example, I was in Verona, but only in the day, like three hours so I had still like 140 km that day. But I had a tourist day, kind of, for a while. But it was like when I visited towns mostly. But for some days, I stayed longer to visit national parks or something. That is very nice.
L : When you were visiting these countries, were you letting your bike somewhere with your bags or you were taking everything with you and walking? Or visiting on your bike? What kind of tourist were you in the cities?
E : Both. In Rome, I was the biking tourist but in some other towns, I actually let the bike just standing on the street with my panniers. The first days, I was so worried about this : I would bring all my panniers inside when, for example, shopping. And I would set all the groceries to the ground and the cashier would look annoyed at me, so I just realised, “Okay I won’t going to bring that inside anymore”. It’s better to trust people.
L : Yes, it was a bit the same for us, we were a bit worried and we tend to let our things in a place we could see it from a window for example. But at the end, if we think about it backwards, I think we wouldn’t have any problem because people won’t steal our clothing, our food, or the things we carry in our bags which are not very precious or anything.
E : Yes, it’s what you realised.
L : Maybe it’s not necessary to be so worried about our stuff. Maybe about our bikes, but you have to be sure that they can’t be stolen.
E : But did you bring a special bag for valuable stuff like your phones, wallets, any special place that you could use ?
L : Yes, we had our backpacks. Because we had backpacks, which is not a very good idea, we would not recommend it.
E : That’s impressive though. To ride with those bags.
L : Yes, but it’s not the best idea ! So, you were travelling alone. Did you feel lonely sometimes or you were happy with yourself?
E : I felt lonely a few times but only for a short moment. Most of the time, I was just very happy because I think the benefit of travelling alone is that you get a lot of freedom to stop when you would like to. And you also meet a lot of people, so I didn’t really feel alone, most of the time. But I think the only time I actually felt lonely, it was in hostel, with a lot of other teenagers and I have felt like an outsider, but I met a motorcyclist after an hour, so it was the end of the loneliness.
L : You felt mostly safe during this trip, or you felt some threats sometimes ?
E : I did feel safe, most of the time. I had some encounters with men on the street not very nice but yeah I was really safe. I feel like the most common approach was “Oh young girl, I got to take care of her”. So I had a lot of help from people and people were really helpful and nice.
L : That’s nice !
E : So that’s the benefit of being a girl alone, I think.
L : And also about being alone on the way, how did you find places to sleep? Were you in campings? Or did you try to sleep at the people’s houses? Or in the forest, like wild camping? Or a combination of everything?
E : It was a combination of everything. I was really really scared of wild camping in the beginning, because I thought I would be caught by the police. I got some warnings from other people, being really afraid. So in the beginning I did both a lot of hostels and I also got invited to a lot of people’s houses, just by meeting them on the street, kind of. And then I got more and more secure. I started to sleep on the street and on beaches. And then I even dared to pitch my tent, because I realised that nobody is going to find my tent in the woods, so I got more and more secure about wild camping.
L : Yes, because wild camping is allowed in some countries. For example, in our trip, it was in Sweden, in Norway.
M : But not in Denmark in example.
L : In Denmark it was illegal.
E : It is in Denmark?
L : Yeah, you have special places where you can wild camp, but it is kind of controlled. But in Sweden and Norway, you can sleep everywhere you want, but you have to take care that it is not bothering the people who live there, that you are not staying too long, that you are not polluting of course. So if you are respectful of the people and the environment, you can basically do it. But for example in France, it is not allowed. Or you told me it was not allowed in Croatia.
E : Yeah, in Croatia it was the strictest of all. You can actually be charged with hundreds of Euros for wild camping. And the police was actually everywhere, they were looking at the beaches and near the towns.
L : So, don’t do wild camping on beaches in Croatia !
E : But you can sleep under the stars though.
M : So did you check before going which countries were okay with wild camping ?
E : Yes, I actually did. That I planned pretty well, but I was still hearing so many people being like “Oh but it’s okay anyway”. But for specifically Croatia, a lot of people were warning. So I was very afraid in that country, in wild camping sentence.
L : Okay, so your trip in Europe was a very good experience I think.
E : Yes, it was !
L : Are you planning a new trip ?
E : Yeah, I am actually planning to leave in March. That’s why I’m working, to save money for that. So I’m planning a pretty big trip, crossing Eurasia, which just has been my dream for six years, I think!
L : Wow, dream come true.
E : Hopefully ! We’ll see, shouldn’t say too much yet.
L : So you will go from Sweden to China if you can do it ?
E : Yes, pretty much like that, or to Mongolia, I haven’t decided yet which route to take, but I really want to see Central Asia because there is a legendary highway called “Pamir Highway”, M41, which is every cyclist dream, pretty much ! It goes through the mountains, the valleys and it is really cool. And the countries there, nobody really knows what’s in them, so it should be really interesting, to go and find out!
M : It looks amazing!
L : So, we were really happy to talk with you about your trips, because we were really impressed when we saw your description on Warmshowers, because in one month you did 2500 km. (NB : actually, 2700 km)
M : In so many countries!
E : I wished more though!
L : For us, it was “only” 1500 km, but we were already proud of ourselves !
E : You should be.
L : It is good to meet other people and to see how they did it, how much they rode every day and how they slept, to share experiences. And we hope you were interested with this interview and that you will follow the adventures of Elvira if we give you some news about it! Bye!
C’est la fin de cette interview ! Nous espérons qu’elle vous a plu, nous avons adoré la réaliser : interviewer Elvira a été à la fois très instructif et fut un vrai moment de partage. Nous suivons avec attention la préparation de son prochain voyage ! A bientôt sur En Echappée !
Retrouvez la suite de ses aventures dans l’article« Elvira nous partage les préparatifs de son voyage d’un an en Eurasie »
Si vous avez aimé cet article, n’hésitez pas à rejoindre la page Facebook d’Elvira et celle d’En Echappée !
Recherches utilisées pour trouver cet article : voyager à velo en europe de l\estMaxime et Lucie En Echappée
un sacré boulot cette retranscription
Bravo
Merci ! Oui c’était un peu de boulot, mais ça nous a fait plaisir de redécouvrir l’interview quelques semaines après le voyage 🙂
J’espère que ça t’a plu !
Bisous
Wouah ! Bravo pour cet article ! Félicitations pour sa réalisation.
Merci Marie Chantal 🙂 !
On espère que les informations contenues dans l’interview pourront être utiles à d’autres voyageurs, notamment ceux qui veulent faire du camping sauvage, ou bien découvrir l’Europe de l’Est.
Bravo ma Lucie et Maxime,
Je suis très fière de vous et de votre reportage !
Bonne continuation !
Mamie
Merci Mamie !
C’était un plaisir pour nous de vous faire découvrir le témoignage d’Elvira ! Nous avons d’autres témoignages sous le coude, pour encore plus de partage entre les voyageurs 🙂
Bisous
Un sacré personnage cette Elvira ! Excellente interview en anglais en plus.
Valentin
Merci Valentin ! C’est une sacrée aventurière !