Ça y est nous sommes à Valencia ! Valencia ? Mais vous avez roulé à quelle vitesse ?
Plus de 100 km/h… Nous avons pris le train et nous allons vous dire pourquoi. 🙂
Tout d’abord, faisons un point sur notre situation géographique :
Jour 6 : De Malgrat de Mar à Santa Maria de Martorelles « Notre rêve de littoral vire au cauchemar » (54 km)
La nuit a été très froide, mais nous nous levons sous un beau soleil et nous préparons à repartir doucement. Nous prenons notre temps et profitons du beau temps et de la mer toute proche, que nous rêvions de longer. Les conditions climatiques sont bonnes : le ciel est dégagé et il ne fait pas trop chaud. Idéal pour rouler ! Nous roulons sur la promenade de bord de mer et c’est agréable. Nous osons imaginer que tout le littoral est aménagé de la sorte et nous sommes heureux.
Finalement, après quelques kilomètres, à Calella, il nous faut emprunter la nationale N-11 car la promenade s’arrête. Quel dommage ! Nous savions bien que la côte Est espagnole est bordée d’une redoutable voie rapide… Mais nous avions l’espoir de trouver une autre réalité sur le terrain ! Nous avançons le plus rapidement possible sur cette nationale qui s’élargit et gagne en trafic à mesure que nous approchons de Barcelone.
Après une pause pique-nique agréable et ensoleillée dans le joli village pentu de Sant Pol de Mar, nous reprenons la route à regret. À partir d’Arenys de Mar, le trafic devient extrêmement dense, les camions se suivent à notre gauche et notre bas côté, jusqu’ici très large et confortable, se réduit au strict minimum. La pollution est intense et nous peinons maintenant à respirer, mais nous avons repéré un camping au Masnou et nous avançons comme deux désespérés vers cet objectif flou.
Petite précision : le long de cette côte Est aux villages déserts, aux habitations sans jardins et à la végétation rare, nous avons revu notre stratégie. La nourriture étant si peu chère, nous visons désormais de dormir au camping ! Le camping du Masnou affiche de nombreux plaques du Routard sans que nous puissions nous l’expliquer : l’accueil est odieux, le terrain est recouvert de graviers (pas le plus confortable en tente) et les tarifs hors-saison sont exorbitants… Pour dormir au bord de la nationale N-11 bruyante et polluée…
Nous décidons, malgré la fatigue, de regagner les hauteurs en nous éloignant de la côte. Notre carte Michelin indique un camping à Santa Maria de Martorelles, accessible par une « petite route » (la BP-5002). Nous commençons l’ascension à vélo, mais cette charmante route de villages est encombrée de camions. Excédés, nous faisons une partie de la route à pied, dans le noir et au bord de la route (heureusement, nous sommes munis de gilets fluorescents et d’un bon éclairage !).
Nous remontons sur nos vélos. Ça grimpe dur ! Lucie manque d’air plus d’une fois au milieu des camions. Finalement, la circulation se calme et nous retrouvons de bonnes sensations sur les petites routes de montagne. Nous prenons conscience que nous préférons ce type de voies, dans un environnement plus naturel. Nous arrivons au camping vers 20 heures. Il est ouvert et bien plus appréciable que le précédent !
Jour 7 : De Santa Maria de Martorelles à Barcelona, de Barcelona à Valencia en train « Changement de cap ! » (22 km de vélo)
Hier soir nous avons fait le point sur notre voyage. Voici nos réflexions : 1) Nous avons pris beaucoup de plaisir à traverser les Pyrénées par les petites routes de montagne ; 2) Nous supportons très mal la pollution des camions ; 3) Il fait bien plus froid que ce que nous pensions.
Après concertation, nous nous disons que : 1) Notre idée de longer la côte Est (à cette période de l’année du moins, car les villages sont déserts) ne nous apporte pas de plaisir : pourquoi continuer dans cette voie ? 2) De Valencia, nous pourrons sûrement gagner l’Andalousie par l’intérieur du pays ; 3) Il nous faut des vêtements plus chauds.
Heureusement pour nous, il était prévu que nos parents nous rejoignent à Valencia pour une rencontre familiale. Le point n°3 est résolu 🙂
Tôt le matin, après un bon thé pour nous réchauffer de la nuit glaciale, nous partons pour Barcelona par les hauteurs. Nous allons de « village » en « village » par une petite route toutefois assez passante (la BP-5002 puis la BV-5001). Les « villages » sont en fait des sites industriels malodorants et les nombreux cyclistes que nous croisons ont couvert leur nez d’un foulard. À partir de Santa Coloma de Gramenet, nous roulons sur une piste cyclable très bien aménagée.
Sous une pluie battante, nous arrivons à Barcelone, que nous avons tous deux déjà visité auparavant, et nous cherchons tout de suite la gare. Le dernier train pour Valencia est dans une heure et demi ! Le trajet se fait sans encombre, les trains régionaux comportant une voiture pour les vélos. Par la fenêtre, nous voyons défiler les villages balnéaires déserts et nous ne regrettons pas notre choix ! À 22 heures, nous sommes au pied de l’immeuble de notre grand-mère. Elle ne sait rien de notre venue 🙂 Quelle surprise ! La soirée se poursuit jusque tard dans la joie des retrouvailles ! Nous allons nous accorder quelques jours en famille et décider de la suite de l’aventure !
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Recherches utilisées pour trouver cet article : barcelone-valencia à vélo, https://www en-echappee fr/malgrat-de-mar-barcelona-valencia/Maxime et Lucie En Echappée
Pas de chance ! Mais c’est vrai qu’il doit pas faire chaud en plus, et les camions + national ça fait pas rêver ! J’espère que ça va s’améliorer !
Sinon quelques questions pour m’organiser pour mon voyage, vous faites combien de km / jour à peu près ? Vous avez combien de kg de « bagage » à peut près ? 🙂
On espère que ça va s’améliorer, on verra bien ! Au niveau des kilomètres, on en fait une soixantaine par jour, on va d’ailleurs rajouter le nombre de kilomètres de chaque étape sur les carnets de voyage, petit oubli ! Concernant les bagages, 17 kg pour Lucie et 20 kg pour Julien (qui porte la tente de 4.5 kg). 🙂
Merci de votre réponse 🙂
Ca va les jambes et la fatigue du corps ?
Les jambes ça va 🙂 On a un peu mal aux cuisses avec l’étape de montagne d’avant-hier 😉
Nous avons mis à jour les articles du voyage espagnol en rajoutant dans le titre le nombre de kilomètres de l’étape ! 🙂
Bah désolée pour vous ! Reposer vous bien ! Les galères en vélo ça fait partie du voyage mais faut pas que ça dure trop longtemps , la suite va être plus sympa j en suis sûr , il faut que ça reste du plaisir avant tout , je vous souhaite tout plein de courage. Bonne continuation.
Martine
Merci Martine ! La pause à Valencia nous a fait du bien, et là on repart vers des coins qui ont l’air très sympa !!! On ne regrette pas d’avoir lâché la côte Est 🙂