Aujourd’hui, nous faisons un retour sur les bilans du voyage en Espagne de vingt jours, en mars 2016, pour vous proposer un panorama de l’état des routes de la côte Est espagnole.
Quelques remarques générales
Après ces trois semaines passées dans l’est de l’Espagne, la majorité du temps sur nos vélos, voici nos remarques générales sur l’état des routes dans cette partie du pays (à l’heure où nous écrivons cet article) :
- Les routes, qu’il s’agisse de nationales ou de petites routes secondaires de montagne ou de campagne sont globalement bien entretenues et bien lisses ;
- Sur les nationales que nous avons empruntées, la circulation était plutôt dense, mais le bas-côté était souvent très large ;
- La route du littoral, pour rejoindre Barcelone par la côte, est extrêmement passante, polluée, parfois dépourvue de bas-côté et dangereuse… à éviter à vélo ! Les routes « de campagne » pour rejoindre la ville par le nord sont étroites et néanmoins très fréquentées… mais plus respirables ;
- Les routes de montagne de Comunidad Valenciana et les routes de campagne de Castilla la Mancha sont parfois étroites, mais très peu fréquentées (du moins quand nous les avons empruntées, en mars).
Panorama des routes de la côte Est
Dès notre arrivée en Espagne, nous sommes à la fois déçus de devoir rouler sur une route nationale (la N 260) assez passante, mais que l’office du tourisme de Port Bou nous a indiquée comme étant la seule route accessible (nous n’avons pas trouvé mieux pour descendre vers le sud), et à la fois agréablement surpris par la largeur du bas côté, où nous pouvons rouler en meilleure sécurité.
La route est bien lisse, propre et les marquages sont frais : une première route très bien entretenue (ou, du moins, récemment entretenue).
Pour éviter de longer le littoral de trop près, constatant que les grosses routes y sont reines, nous choisissons de passer par Girona, en nous enfonçant un peu dans l’arrière pays et dans la campagne.
Nous avons ainsi l’occasion d’alterner entre petites routes et nationales. Cependant, le trafic est très réduit dans cette zone, par rapport à la côte.
Sur les routes nationales, le bas côté est toujours aussi large. Les routes sont bien bitumées et propres.
Après Girona, nous passons quelques temps dans la campagne aux alentours. La encore, les petites routes qui auraient pu être délaissées ne le sont pas. Il n’y a plus de bas côté, mais le trafic est pratiquement nul.
Avides de voir la mer, nous finissons par rejoindre la côte Est au niveau de Malgrat de Mar. Dans cette partie du voyage, nous pouvons alterner entre promenade du bord de mer et route nationale (pas de demi-mesure…). Cependant, la promenade du bord de mer, bien qu’agréable, est extrêmement discontinue, et il nous faut souvent rejoindre la route… par des escaliers !
Nous pensions d’abord rejoindre Barcelone par la côte, en restant sur la nationale. Mais le trafic s’est rapidement densifié, à mesure que nous approchions de la ville, et il est vite devenu impossible de respirer et assez dangereux de rouler à côté des véhicules rapides.
Le stress était tel sur cette portion que nous n’avons pas pris le temps d’immortaliser cette route cauchemardesque. 😉
Nous avons donc choisi de rejoindre Barcelone par le nord, par les « routes de campagne » : étroites, sans bas-côté et, malheureusement, saturées de camions (mais tout de même plus vivables que la nationale du littoral) !
Après une pause bien méritée à Valencia, nous repartons, direction Castilla la Mancha.
À noter : Valencia ne nous a pas paru très agréable pour les cyclistes, avec des routes très passantes, des quatre voies en plein centre-ville et des pistes cyclables discontinues…
Dans les montagnes de Comunidad Valenciana et la campagne de Castilla la Mancha, les routes nous ont semblé très bien entretenues, souvent bien bitumées et surtout très peu fréquentées (ce qui compensait le manque de bas-côté).
Mais attention au dénivelé impressionnant en Comunidad Valenciana :
Et au vent souvent contraire et très fort dans les plaines de Castilla la Mancha (le pays des moulins !).
Nous avons conclu notre voyage à Albacete, après quelques kilomètres parcourus sur une Voie Verte en direction de l’Andalousie (« Via Verde ») plutôt agréable, mais avec des zones de graviers :
Pour retrouver le détail de notre aventure en Espagne, vous pouvez consulter nos carnets de voyage dans lesquels nous racontions le périple au jour le jour !
Voilà pour cet article très illustré, qui, nous l’espérons, vous donnera un bon aperçu de l’état des routes espagnoles entre les Pyrénées et Albacete, en suivant la côte Est de plus ou moins près. 🙂
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