Après être revenu de voyage, je prends la suite de Lucie qui a mis en page mes carnets de route pendant le mois de septembre. Ainsi, voici le dernier récit de notre périple « Objectif Russie » : deux jours de tourisme à Saint-Pétersbourg qui clôturent notre mois de voyage !
Jour 30 : L’Ermitage, la forteresse et la cathédrale Pierre-et-Paul, la cathédrale Saint-Isaac
Ce matin, nous passons devant l’Amirauté puis nous dirigeons vers le musée de l’Ermitage. Ce musée, le deuxième plus grand du monde après le Louvre, abrite la plus grande collection d’objets. L’Ermitage est un bâtiment imposant trônant sur une gigantesque place.
À l’entrée, nous économisons une demi-heure de queue en achetant nos tickets aux distributeurs situés à gauche de l’entrée du musée (astuce lue sur un blog sur la Russie). Nous arrivons ainsi peu après l’heure d’ouverture.
Nous nous séparons rapidement, pour que chacun d’entre nous puisse visiter à son rythme. Le musée est immense, et nous avons décidé de le visiter en trois heures. Pour ma part, j’ai sélectionné les zones du musée que je voulais voir et j’ai fait l’impasse sur certaines, pour visiter au total les deux tiers des galeries.
J’ai personnellement beaucoup apprécié le rez-de chaussée comportant les antiquités. Au-delà des pièces grecques et romaines qui m’ont toujours intéressées, j’ai été fasciné par l’histoire des antiquités plus orientales, des peuples de Sibérie, d’Eurasie, d’Asie Centrale…
Nous nous retrouvons à l’auberge de jeunesse à 14 heures, où Alex a trouvé un Guide du Routard français de Saint-Pétersbourg : quelle chance ! Nous nous dirigeons ainsi vers une des adresses recommandées par le guide pour y déjeuner : Stolle, une chaîne bon marché de tourte.
Après manger, nous partons à vélo rejoindre la forteresse Pierre-et-Paul. La forteresse militaire, ainsi que la ville de Saint-Pétersbourg, ont été théoriquement fondées par Pierre le Grand en 1703. La fonction première de cette forteresse était de se défendre contre les Suédois lors de la Grande guerre du Nord.
Le fort est en libre accès et abrite notamment la cathédrale Pierre-et-Paul. Cette cathédrale orthodoxe, dont la pointe monte à 123 mètres, abrite les tombes des tsars russes et de leurs familles depuis Pierre le Grand.
L’accès à la cathédrale est relativement cher (450 roubles, soit 6€30), mais l’intérieur est plutôt intéressant : la vision est majestueuse et quelques explications sont données sur les ornements et sur les tombes.
Nous faisons ensuite tranquillement un tour de l’intérieur de la forteresse, puis nous rendons à la cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé, fermée le mercredi et que nous visiterons donc le lendemain.
Nous traversons une partie de la ville en longeant les canaux avec nos vélos et découvrons la cathédrale Saint-Isaac. Cette cathédrale, bâtie entre 1818 et 1858, est une des plus vastes cathédrales à dôme et a été un véritable défi architectural, notamment car la base de la construction était initialement marécageuse. Nous décidons de ne pas visiter Saint-Isaac, privilégiant la visite de Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé pour le lendemain.
Après cette journée de visite, nous rentrons à l’auberge, puis allons dîner au Teremok, une chaîne de fast-food russe servant des crêpes. Nous passerons ensuite la soirée dans un pub, puis dans différents bars de la rue Doumskaïa.
Jour 31 : Cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé, le cavalier de bronze, le Jardin d’Été
Le lendemain, nous retournons au Teremok pour dîner, puis nous visitons la Cathédrale Saint-Sauveur-sur-le-Sang-Versé, qui était fermée la veille. Elle fut construite entre 1883 et 1907 à l’endroit où l’empereur Alexandre II fut mortellement blessé, d’où son nom torturé.
La façade de la cathédrale est magnifique et son intérieur grandiose, les murs étant remplis de fresques.
Saint-Pétersbourg est finalement une ville relativement nouvelle, datant d’un peu plus de trois siècles, avec des rues très larges et un trafic très dense. La ville n’est clairement pas adaptée aux vélos, avec aucune piste cyclable et une circulation légèrement anarchique.
Nous traînons dans la ville et passons devant la Cathédrale Saint-Nicolas-des-Marins-de-Saint-Pétersbourg, puis nous passons dans une rue piétonne, et revenons le long d’un canal dans lequel sont stationnés plusieurs navires de guerre.
Nous nous dirigeons ensuite vers le fameux cavalier de bronze, monument représentant Pierre le Grand, le fondateur de la ville. Avec le canal de la Neva dans le dos, on peut observer au loin derrière la statue de la gigantesque cathédrale Saint-Isaac. Enfin, nous nous baladons dans le jardin d’été qui clôt notre visite de Saint-Pétersbourg.
Nous rejoignons alors notre auberge de jeunesse qui a accepté que nous laissions nos affaires dans la salle des bagages, attelons nos vélos, puis nous dirigeons vers l’aéroport vers vingt heures, depuis lequel nous prendrons à quatre heures du matin un avion pour rejoindre la France. Finalement, rejoindre l’aéroport à vélo sera une très très mauvaise expérience… dont je vous parlerai dans le prochain article.
C’était le dernier carnet de voyage « Objectif Russie » ! Merci à tous de nous avoir suivi, vos messages et commentaires sur le blog et les réseaux sociaux nous ont réchauffé le cœur dans les froides nuits baltes 😉
Mais comme vous devez vous en douter pour les habitués d’En Echappée, vous entendrez encore parler du voyage sous forme de bilans, de tests matériels et d’articles de fond inspirés du voyage !
À bientôt sur En Echappée !
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Recherches utilisées pour trouver cet article : Tserkov Uspeniya Presvyatoy Bogoroditsy, CATHEDRALE SAINT NICOLAS DES MARINS NEVA, Musee de la torture saint petersbourgMaxime et Lucie En Echappée