Du 3 mars au 23 mars, nous avons partagé avec vous le voyage à vélo de Lucie et de son frère Julien, en Espagne. À vélo, oui, mais aussi plusieurs jours passés dans les trains régionaux français et espagnols !
Forte de cette expérience, Lucie peut maintenant vous décrire les conditions de transport du vélo non-démonté dans les différents trains qu’elle a empruntés : facilité d’accès, prise en charge gratuite ou non, format de l’espace vélo, etc.
Pour les impatients, trouvez ici un récapitulatif de ces informations 😉
Pour se remettre dans le contexte, voici un petit rappel des trajets en train effectués lors du voyage en Espagne :
- Nantes-Perpignan : Nantes-Bordeaux et Bordeaux-Narbonne en Intercités, puis Narbonne-Perpignan en TER ;
- Barcelone-Valencia : Barcelone-Aldea et Aldea-Valencia en train de « media distancia » regional express ;
- Albacete-Valencia en train de « media distancia » regional express ;
- Retour et passage de la frontière : Valencia-Barcelone en regional express, Barcelone-Cerbère (France) en Rodalies de Catalunya, Cerbère-Perpignan en TER et Perpignan-Paris Austerlitz en Intercités de nuit (couchette).
Cette article a pour vocation de vous aider à mieux appréhender vos trajets en train, avec votre vélo, surtout si vous allez emprunter les trains suivants :
Il vous décrit aussi le passage de la frontière Espagne-France en train, avec des vélos non-démontés. |
Nantes – Perpignan (TER/Intercités) : des trains bien aménagés pour les vélos, mais qu’en est-il des gares ?
Nous avons choisi de démarrer notre voyage espagnol en France, pour avoir le plaisir de traverser les Pyrénées. Nous avons donc commencé par rejoindre Perpignan, en train, à partir de Nantes. Nous avons réservé ce trajet à l’avance.
Par défaut, le site Voyage SNCF nous proposait de passer par Paris pour effectuer ce trajet… mais les prix étaient très élevés ! Nous avons donc consulté une carte des grandes lignes françaises et forcé le passage par Bordeaux (sur le site Voyage SNCF, remplir « ou trajet via… »).
Le transport de nos vélos dans les Intercités et le TER a été pris en charge gratuitement.
Nantes – Bordeaux, Intercités Corail
Départ à 8 heures du matin ! Le train qui doit nous mener de Nantes à Bordeaux est un Intercités de type Corail : un modèle des années 80, étroit et doté de deux marches hautes et d’une porte à ouverture manuelle pour monter dans le wagon. Pas l’idéal pour embarquer les vélos.
Cependant, nous avons été placés dans une voiture comportant un espace aménagé pour les vélos, dans le sas à l’entrée du wagon : deux crochets de suspension pour attacher les roues avant et maintenir les vélos en position verticale.
Conseil : Avec ce type d’attache, prévoyez de retirer les sacoches de votre vélo avant de le suspendre (espace étroit), faites attention à vos rayons (le crochet d’attache peut comprimer un rayon, bien le positionner entre deux rayons) et préparez-vous à descendre du train dix minutes avant l’arrivée.
Bordeaux – Narbonne en Intercités Corail
En gare de Bordeaux, mauvaise surprise : notre train cumule un retard de 40 minutes et nous avons manqué notre correspondance. Le prochain train pour Narbonne part dans peu de temps, mais… c’est un TGV et il n’y a plus d’emplacement vélo libre ! Nous devons attendre trois heures le prochain Intercités.
Le train qui nous mène à Narbonne est un Intercités Corail réaménagé de manière plus moderne et plus accueillante pour les vélos que le train précédent : l’espace dédié permet d’embarquer environ six vélos, au moyen de crochets de suspension. Nous pouvons même nous installer sur des strapontins en face de nos vélos et de notre équipement déchargé.
Narbonne – Perpignan en TER
Nous arrivons en gare de Narbonne avec quinze minutes de retard… pour une correspondance de quinze minutes. On nous annonce que le TER pour Perpignan nous attendra.
La gare de Narbonne est un mauvais souvenir : arrivés à l’extrémité du quai, nous courrons avec nos vélos chargés vers l’entrée de la gare où se trouvent les passages souterrains pour gagner le bon quai.
Horreur ! L’accès au passage souterrain se fait pas des escaliers très longs et très raides ! Impossible de repérer des ascenseurs rapidement ! Nous peinons dans ces escaliers avec nos vélos qu’il faut débarrasser de leurs sacoches, aidés par des voyageurs compatissant.
Arrivés sur le bon quai, le TER est parti sans nous. Pourtant nous n’avons mis que 4 minutes à changer de quai… Le prochain TER est prévu une heure plus tard.
Conseil : Avec vos vélos chargés, vous n’avez pas du tout la même liberté de mouvement qu’habituellement. Si on vous propose des correspondances très justes, prévoyez de prendre le train suivant pour éviter de piquer une suée inutile.
Heureusement, le TER qui nous conduit de Narbonne à Perpignan est très moderne : pas de marches pour accéder à la voiture, un espace vélo clairement indiqué, vaste et confortable ! Des crochets de suspension sont prévus, mais nous pouvons laisser nos vélos à plat.
Remarque : Pour avoir un ordre d’idée, le trajet de Nantes à Perpignan, vélo compris, a coûté 61 € avec carte jeune et 81 € sans carte jeune, mais pour un voyageur de moins de 26 ans.
De Nantes à Perpignan, les trois trains régionaux que nous avons empruntés (deux Intercités Corail et un TER) comportaient un espace vélo aménagé et prenaient en charge le transport de nos montures gratuitement.
Attention cependant aux trains Corail, dans lesquels on monte par des marches assez raides et qui sont étroits : il peut être bon de demander de l’aide pour embarquer son vélo, et surtout de prévoir une marge pour monter et descendre (éviter les correspondances très justes). Les quais de gare ne sont pas toujours adaptés : l’accès à un ascenseur peut ne pas être évident, les montées mécaniques peuvent être en panne… Prévoyez du temps pour vos déplacements, qui seront bien plus lents que lorsque vous êtes seulement piéton. S’il n’y a qu’un conseil à retenir : Prévoyez large pour ne pas souffrir du stress et ne pas arriver à destination épuisé. |
Les trains régionaux de l’Est espagnol : « media distancia », « regional express », « Rodalies » ?
Après le passage des Pyrénées à vélo, nous passons quelques jours agréables dans la campagne de Girona, puis rejoignons la côte Est, avec l’envie de voir la mer.
C’est une grande déception : le littoral est bordé par une route rapide polluée et nous ne parvenons pas à trouver de petite route continue pour nous mener à Valencia. Nous décidons de prendre le train !
En Espagne, les trains à grande vitesse n’acceptent les vélos que démontés. Nous devrons voyager via des trains régionaux. Aucun de nos voyages en train en Espagne n’a été réservé à l’avance.
Barcelone – Valencia en train regional express
De Barcelone à Valencia, le trajet s’effectue via un train « regional express ». Il s’agit d’un train de « media distancia » (= moyenne distance) qui accepte les vélos à bord, pour trois euros.
Le train se prend à la gare de Barcelona Sants. L’accès aux quais se fait par ascenseur.
Une fois sur le quai, il faut se tenir prêt : le train ne reste qu’une ou deux minutes en gare et la voiture qui comporte l’espace vélo n’est pas clairement indiquée. L’espace vélo consiste en deux crochets pour fixer les vélos verticalement (comme dans les trains Corail et TER français). Il faut prévoir de détacher ses sacoches.
Le train effectue une correspondance en gare d’Aldea-Amposta-Tortosa, où il faut se tenir prêt à changer de train rapidement. Heureusement, le quai est le même car les ascenseurs en gare d’Aldea sont étroits et très lents.
D’Aldea à Valencia, le train regional express est moins moderne et de type « fourgon » : trois marches hautes pour accéder à la voiture et un « espace vélo » au bout du wagon, dernière le distributeur de boissons, disponible en repliant des sièges strapontins :
Il est possible de s’asseoir en face des vélo, sur des strapontins.
Remarque : Ce trajet a coûté 26,50 € euros par personne, vélos compris.
Albacete – Valencia en train regional express
Albacete a marqué la fin de notre voyage. De là, nous avons rejoint Valencia, où vit de la famille, en train, avant de rentrer en France.
Nous sommes montés à bord d’un train regional express de type « fourgon », mais un peu différent du précédent : trois hautes marches pour monter et l’espace vélo toujours contre des strapontins, mais au milieu de la voiture :
Remarque : Là encore, les vélos sont embarqués pour trois euros. Ce trajet a coûté 22 euros par personne.
Passer la frontière Espagne/France en train, avec son vélo (Valencia – Paris)
Après quelques jours de repos à Valencia, nous pensons à notre retour en France. Voici la solution que nous avons retenue pour rejoindre Paris, de Valencia, en train et avec nos vélos non-démontés :
- Valencia – Barcelone en train regional express, identique au train qui nous avait mené de Barcelone à Valencia quelques jours plus tôt : un espace vélo matérialisé par deux crochets de suspension et un embarquement des vélos sans réservation d’avance et pour trois euros ;
- Barcelone – Cerbère (France) en « Rodalies de Catalunya », ligne R11, les trains de proximité catalans. On achète les tickets au guichet « Cercanias » de la gare Barcelona Sants. Les vélos sont pris en charge sans réservation d’avance et pour trois euros. Le train était un train de type « fourgon » comme les regional express décrits précédemment. Le trajet a coûté 13,50 € par voyageur ;
- Cerbère – Perpignan en TER identique à celui qui nous avait mené de Narbonne à Perpignan : un TER moderne avec un large espace vélo comportant plusieurs crochets de suspension. Une prise en charge des vélos gratuite et sans réservation d’avance. Le trajet a coûté moins de 6 € par personne ;
- Perpignan – Paris Austerlitz en train couchette (de type Intercités Corail) : pour ce train, il faut réserver à l’avance pour s’assurer de pouvoir monter avec son vélo. Nous avons acheté les billets deux jours avant le départ, via internet (Voyage SNCF). L’étroitesse des trains Corail et le haut marche-pied rend la montée et la descente malaisées, mais l’espace vélo était très vaste, juste à côté de notre compartiment- couchette.
Remarque : Le trajet en train couchette a coûté 61 € avec la carte jeune et 93 € sans. De Valencia a Barcelone, nous avons payé 31 € chacun, vélo compris.
Récapitulatif des conditions de transport des vélos dans les trains évoqués | |||
Type de train | Où ? | Prise en charge | Observations |
En France | |||
Intercités de type Corail | Nantes – Bordeaux
Bordeaux – Narbonne |
Si réservation : 5 à 10 €
Réservation selon les cas |
Marche-pied très haut et porte manuelle
Allées étroites Espace vélo = deux crochets de suspension |
TER (train régional) | Narbonne – Perpignan
Cerbère – Perpignan |
Gratuite
Sans réservation |
Pas de marche-pied ou peu
Allées vaste Espace vélo = de nombreux crochets de suspension, vaste |
Intercités de nuit de type Corail (train couchette) | Perpignan – Paris Austerlitz | 10 € par vélo
Avec réservation |
Marche-pied très haut et porte manuelle
Allées étroites Espace vélo = vaste et proche de la couchette |
En Espagne | |||
Train regional express (media distancia) | Barcelone – Valencia
Albacete – Valencia Valencia – Barcelone |
3 € par vélo
Sans réservation |
Trains « fourgon » :
Marche-pied très haut Allées vastes Espace vélo = le long de strapontins Trains plus modernes : Marche-pied haut Allées vastes Espace vélo = deux crochets de suspension, dans deux voitures |
Rodalies de Catalunya | Barcelone – Cerbère (France) | Gratuite
Sans réservation |
Trains « fourgon » :
Marche-pied très haut Allées vastes Espace vélo = le long des strapontins |
En conclusion, nous retiendrons de cette expérience que le transport des vélos dans le train est une bonne solution pour ne pas avoir à les démonter et pour voyager plus « écologiquement » qu’en avion.
Cependant, il faut s’attendre à des étapes plutôt éprouvantes : même si les compagnies ferroviaires tentent de s’adapter à la demande des cyclistes, de nombreux trains restent peu faciles d’accès et le quais de gare ne sont pas toujours bien aménagés.
Au niveau du budget, la totalité des déplacements en train a coûté 221 euros avec la carte jeune (Lucie) et 273 euros sans (Julien). Il faut donc prévoir un certain montant quand on décide de faire une partie de son voyage en train. En avion, le montant aurait sans doute été similaire, avec une prise en charge du vélo souvent autour d’une quarantaine d’euros, mais l’accès à l’aéroport est souvent plus compliqué qu’en gare.
Voir notre article : Comment rejoindre un aéroport à vélo : nos conseils !
Nous espérons que, grâce à cet article, vous avez une meilleure vision concernant le transport de votre vélo dans les trains français et espagnols (surtout ceux que nous avons testés 😉 ) et sur le passage de la frontière Espagne-France en train, avec votre vélo.
N’hésitez pas à commenter si vous avez des questions ou des informations complémentaires à partager ! Et si cet article vous semble utile, montrez-le à vos amis 🙂
À très bientôt sur En Echappée !
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Très bon article, beaucoup de vélotouristes se retrouveront dans cette description.
Je vous signale que CyclotransEurope organise une journée d’étude « le vélo, une chance pour le train » le 16 septembre à l’Hôtel de ville de Paris.
Bon voyage
Merci 🙂
C’est noté, merci pour l’information. Est-ce une journée ouverte au public ? Peut-on s’exprimer sur le sujet quelque part ?
Bons voyages !
Félicitation pour cet article qui peut être très utile à ceux qui veulent tenter l’aventure de voyager avec leurs vélos dans les trains. Voyageurs en vélo et en train, nous nous retrouvons bien dans votre expérience.
Avec plusieurs associations nous militons depuis de nombreuses années pour que tous les trains soient accessibles. Malheureusement il reste beaucoup à faire. Il est plus en plus difficile de voyager avec son vélo en international, avec notamment la suppression des trains de nuit . Avec la décision également de supprimer les trains de nuit en France.
Malgré tout je vous encourage a persévéré a utiliser le train, et a intervenir auprès de la SNCF lorsque vous rencontrez des difficultés.
Je souhaite beaucoup de voyages à vélo
Bernard Laizé
Merci Bernard 🙂
La suppression des trains de nuit ? C’est dommage…
Mais on va continuer à prendre le train ! On trouve que c’est un transport doux qui va bien avec les voyages à vélo.
On espère que la SNCF ne va pas abandonner les cyclistes… ce serait aller dans le sens inverse du courant !! avec le développement des vacances à vélo !
Le meilleur moyen d’améliorer les conditions des cyclos dans le train, d’après Lucie, c’est de continuer à prendre le train pour leur montrer qu’on a des attentes ! Et de militer comme vous le faites !
Bons voyages 🙂
Waouw. Connaissant les trains Belges et ayant récemment testé les trains des Pays-Bas, les trains Français et Espagnols sont bien mieux adaptés au vélo! L’été passé, mon copain et moi avons fait Amsterdam-Bruxelles avec nos vélos. Notre train initial a été annulé et nous avons dû en tout prendre 6 trains différents pour arriver à destination! Tous les trains étaient hauts, sans place réservée aux vélos ni attaches spécifiques. Pour ce trajet « international », il faut payer 12€ supplémentaire pour prendre son vélo avec soi! La prochaine fois, on testera Flixbus.
Bonjour Mochila,
Intéressant ! Car on pourrait imaginer que les trains aux Pays-Bas sont bien adaptés !
Merci pour ce retour d’expérience !
Bon article, j’ai réservé l’an passé un train de nuit avec vélo Paris – Hendaye il a été annulé 2 jours avant le départ depuis il n’existe plus.
La SNCF arrête ces intercités de nuit et fait peu d’effort pour améliorer l’accès des quais et la place des vélos dans les trains (TGV) alors que c’est un moyen écologique et pratique heureusement il reste les TER.
Merci pour l’information Reynald,
C’est regrettable que la SNCF ne travaille pas plus dans le sens des voyageurs à vélo qui sont de plus en plus nombreux et qui souvent affectionnent le combo – vélo/train, pratique et écologique…
Bonjour à vous deux.
Super article qui m’aide pas mal. Avec un ami nous promettons de descendre à vélo de Perpignan jusqu’à Valencia.
Et nous voulons remonter sans avoir à démonter nos vélos.
Et donc les étapes Valencia – Barcelona puis Barcelona – Cerbère Pour finir par Cerbère – Perpignan paraissent pas mal.
Petites questions :
Vous n’avez réservé aucun billet à l’avance ??
J’ai du mal à trouver le premier voyage Valence – Barcelone (avec une pause Aldea) sur internet, eu prix de 26€/pers… ?
Ca m’a l’air plus simple une fois que l’on est à Barcelone.
Bonjour, je suis en train de regarder pour faire une traversée en vélo en Espagne. Merci beaucoup pour toutes ces informations qui vont m’être très utiles !
Le 14 juillet dernier nous nous sommes fait refuser l’acces à un TER entre Grenoble et Valence à cause d’un controleur impoli et zélé. De plus impossible de se faire rembourser les billets. La fois d’apres nous avons pris la voiture… c’est bien triste, car comme vous tous train + vélo c’est l’idéal.
Pour info depuis ce printemps réservation obligatoire dans les TER entre Narbonne et Toulouse. Plutot que d’ajouter des espaces, la SNCF rationne l’accès aux vélos sur cette ligne. Bref rien ne va dans le bon sens.
n9azzk
Bonjour,
J’ai suivi (plus ou moins) le tracé de l’eurovelo 1 en Espagne depuis Irùn (pays Basque) jusqu’à Huelva (Andalousie) et depuis 2 semaines je cherche un moyen de rentrer en France avec mon vélo non démonté. Je me suis rendue dans une gare de train et une routière, j’ai passé des heures à chercher des bus sur internet, j’ai téléphoné à une compagnie de bus, etc. Je n’ai pas encore trouvé la solution. Je ne me sens pas de passer le col avant Cerbère avec mon vélo + sacoches. Je vais explorer votre solution. Merci beaucoup.
Sinon, pour le bus longue distance à l’intérieur de l’Espagne avec vélo non démonté, je recommande Alsace. Ça coûte 10€ pour prendre son vélo, il faut une housse de transport (18€ à décathlon), les chauffeurs sont désagréables et n’aident pas à charger le vélo et à chaque fois j’ai eu une avarie sur mon vélo (petite d’une vis du porte bagages, plateaux qui ne changent plus à cause d’une vis desserée) mais au moins c’est possible. Et réservable sur internet.
g5xehn
xg2ec0
r6o06a
5lyghz