Bonjour et bienvenue sur notre blog pour cette deuxième chronique de notre défi « Quinze livres sur le voyage à vélo pour quinze semaines de découvertes » !
Comme nous vous le proposions dans notre article de présentation du défi, chaque semaine, pendant les quinze prochaines semaines, nous allons lire un livre sur le voyage à vélo et le résumer pour vous sur le blog.
C’est parti, et nous continuons le défi par un guide pratique !
La Bible du Grand Voyageur, A-M. Bouchard, G. Charroin et N. Thomassey
La Bible du Grand Voyageur est un guide pratique très complet sur le voyage alternatif. Les auteurs sont trois baroudeurs aguerris qui illustrent leurs astuces de leurs témoignages. Leur crédo : « Voyager mieux avec moins ».
L’objectif du guide est de donner à chacun les clés pour partir en vacances ou voyager au long cours de façon économique, écologique, humaine et aventurière.
Il est divisé en cinq grandes sections : Préparer le grand départ, Se déplacer, Se nourrir, Se loger, Santé et sécurité.
Nous recommandons de lire le résumé du prélude du livre, qui explique l’organisation de celui-ci. En effet, La Bible du Grand Voyageur est un guide très organisé et structuré de manière ludique avec des notes selon différents critères, pour chacune des pratiques de voyage. Les chapitres sont organisés de manière similaire avec une partie préparation et une partie « sur la route ». De nombreux encadrés et tableaux sont utilisés pour présenter les informations et chaque chapitre comprend un ou plusieurs témoignages des auteurs.
Dans les chroniques des récits de voyage, nous extrayons les enseignements utiles que nous trouvons dans les livres, ce que nous ne pouvons pas faire ici, tant les guides pratiques sont denses et remplis d’enseignements utiles. Nous avons donc choisi de disséquer le livre et de vous donner toutes les informations nécessaires pour savoir ce que vous trouverez précisément dans La Bible du Grand Voyageur. Pour faciliter la lecture et la navigation, les liens du sommaire sont cliquables et vous emmènent directement aux chapitres désirés.
Nous finissons cette chronique par un bilan personnel du livre, que vous trouverez à la fin de cet article.
La 4è édition du guide est sortie !Vous voulez vous procurer ce livre et nous encourager ? Passez par ce lien et nous toucherons une petite commission, sans que le prix ne change pour vous ! |
Sommaire |
Prélude
Les auteurs
Les auteurs n’en sont pas à leur coup d’essai concernant le voyage alternatif.
- Anick-Marie Bouchard : diplômée en environnement et sécurité industriels, elle a été bénévole au Pérou, a vécu dans le Grand Nord, a effectué plus de 120 000 km en auto-stop et 8200 km en vélo solaire. Elle fait partie de l’équipe du réseau CouchSurfing et tient le blog www.globestoppeuse.com où elle publie revue de presse et chroniques de voyage alternatif.
- Guillaume Charroin : passionné d’écologie, il accomplit un Master en management du tourisme durable. Il créé des voyages solidaires avec le voyagiste Vision du Monde et réalise un grand voyage avec Nans où ils enchaînent de nombreuses expériences : voilier, guide de voyage, avion-stop… Il créé des stages de préparation au voyage : Les Ateliers du Grand Voyageur (www.grand-voyageur.fr).
- Nans Thomassey : ingénieur en habitat écologique, il explore le monde seul ou avec Guillaume et expérimente une large gamme de pratiques de voyage. Il est aussi l’un des deux héros de la série documentaire Nus et culottés diffusé sur France 5 dans laquelle ils réalisent des objectifs dans la civilisation, en partant complètement démunis. Il a initié Les Ateliers du Grand Voyageur (www.grand-voyageur.fr).
Avant-propos
Cet avant-propos explique que le guide est à mettre dans les mains de ceux qui voudraient voyager mais n’osent pas, des voyageurs souhaitant redécouvrir le voyage, de ceux qui sont laissés derrière par un voyageur, et des vagabonds expérimentés qui veulent découvrir de nouvelles pratiques.
15 façons de voyager
Cette partie, la seule avec des images, permet au lecteur de rentrer dans l’esprit du livre en montrant 15 pratiques décrites dans le livre avec des images et des témoignages des auteurs.
Petit précis de vagabondage
Les auteurs expliquent qu’ils proposent dans ce livre des techniques de voyage présentant des intérêts économiques, écologiques et humains par rapport au voyage classique. Les principes qui ont guidés leurs choix sont : la lenteur, la sobriété, l’échange, l’optimisation (des ressources), la démarche éthique et le développement personnel. Chacun de ces principes est développé et expliqué.
Introduction
Les auteurs donnent dans cette partie leur façon de penser sur l’industrie du tourisme et sur la recherche d’alternatives dans le voyage. Cette introduction est intéressante pour comprendre l’état d’esprit des auteurs et pour ouvrir les yeux sur des réalités parfois insoupçonnées.
Comment utiliser ce guide ?
Les auteurs expliquent ici l’organisation du guide. Il est divisé en cinq grandes sections. Dans les trois sections centrales (Se déplacer, Se nourrir, Se loger), ils donnent un tour d’horizon de pratiques de voyage qu’ils évaluent selon 4 critères : l’intérêt économique, l’intérêt écologique, l’intérêt humain et le degré d’aventure. Ces critères sont explicités et sont notés de 0/3 à 3/3.
Préparer le grand départ
Faire son sac
Quel sac choisir ?
Cette partie traite essentiellement du choix d’un sac à dos, qui n’est pas le moyen que nous recommandons pour un voyage à vélo. Plusieurs informations sont cependant transférables aux sacoches pour vélo, notamment les points à vérifier sur la qualité du sac, ainsi que les considérations écologiques et économiques proposées.
Comment « faire son sac »
Bien que cette partie donne des conseils pour les sacs à dos, les auteurs proposent une méthode pour équilibrer son sac à dos peut être transposable aux sacoches de vélo. On trouve aussi des conseils d’entretien du sac qui sont aussi bon à prendre. Le livre donne une description des sacs complémentaires qui peuvent être utiles au voyageur à vélo, comme la sacoche-ceinture : ventrale, porte-documents, se fixant à la ceinture ou sacoche de hanche.
Contenu du sac
Cette partie donne des conseils sur certains accessoires. Si les conseils sur les chaussures ne sont pas adaptés au voyageur à vélo, ceux sur le choix du matériel informatique (un disque dur portable uniquement pour stocker ses photos, plus économique et léger, et moins risqué qu’un ordinateur) et sur l’utilité d’avoir un « sac à cadeaux » (pour transporter des cadeaux de remerciement pour les hôtes) sont intéressants.
Check-list de sac
Une partie exceptionnelle ! Synthétiques et précis, les auteurs nous proposent trois types de sacs (avec matériel) :
- Cas 1 : L’extrêmement léger avec le strict minimum
- Cas 2 : Le sac passe-partout avec un poids et un encombrement moyen
- Cas 3 : Le sac complet prêt à toute éventualité mais limitant les temps de portage.
Pour chaque type de sac, un tableau est fourni avec un prix (estimation haute) et un poids (calculé précisément). Ainsi, on nous donne pour chacun des sacs le prix et le poids pour le matériel de base, auxquels se rajoutent des « options » : Cuisiner, Camper en milieu naturel, Par temps froid, Climat tropical et chaud, Excursion de plusieurs jours et À vélo (ce qui nous intéresse tout particulièrement !).
La liste exacte du matériel de base et de celui des « options » est ensuite présentée de manière très claire, avec les quantités à prendre pour chaque type de sac : une formidable source d’information !
Le truc en plus : le tableau de la liste de matériel, bien construit et proposant trois catégories de sacs. |
Documents et formalités administratives
Passeport et visa
Cette partie donne des informations indispensables pour le voyageur sur le passeport, la possibilité de se voir délivrer un passeport d’urgence, sur les visas (et les complications que peuvent engendrer le fait d’être un touriste non conventionnel), sur le passage en douane et sur les preuves de vaccins.
Autres documents utiles
Dans cette partie, les auteurs évoquent la carte nationale d’identité (qui permet de voyager dans l’Espace Schengen), le voyage avec un mineur (qui requiert un justificatif de l’autorisation parentale), le permis de conduire (et la possibilité d’obtenir le permis de conduire international, le PCI, pour se faciliter la vie), la carte européenne d’assurance maladie, les cartes de réductions (étudiants, enseignants… qui peuvent être valables à l’international) et enfin les cartes de transport international (InterRail Pass, Eurolines pass, etc.).
Assurances
Cette partie est particulièrement intéressantes car elle permet de mieux comprendre les options comprises dans les assurances de voyage et de se poser les bonnes questions pour faire le point sur ses besoins réels, puis choisir une formule adaptée. Les auteurs donnent aussi des conseils sur la conduite à avoir en cas d’incident ou d’accident afin d’être sûr que l’assurance puisse vous rembourser : il faut appeler son assureur le plus rapidement possible !
Dernières vérifications
Enfin, le chapitre se termine sur une check-list des documents à prendre sur soi, à photocopier et à noter, et sur les démarches à réaliser avant de partir.
Le truc en plus : la check-list des formalités administratives à ne pas oublier avant de partir : pratique pour penser à tout ! |
Argent et travail
Avant le départ
Budget prévisionnel
Cette partie commence par rappeler que le budget d’un voyage doit prendre en compte les frais fixes (équipement, frais administratifs, billets d’avion…) et les frais variables (nourriture, logement…). Pour aider à évaluer ces derniers, les auteurs proposent un tableau du budget de fonctionnement minimal journalier selon les pays (quatre catégories selon le coût de la vie) et le profil de voyageur : économe, raisonnable, dépensier. Très intéressant !
Formalités bancaires
Un problème récurrent pour le voyageur : comment ne pas dépenser des fortunes en frais bancaires ? Et comment gérer facilement ses comptes à l’étranger ? Sans y répondre, le guide propose de nombreuses questions à se poser pour partir plus sereinement et pour opter pour la meilleure formule.
Gérer son argent : différents outils à votre disposition
Cette partie, très instructive, donne de très nombreuses solutions pour gérer son argent et ses dépenses, ainsi que pour déposer de l’argent gagné en route. Argent liquide, compte dans une banque locale, Paypal, carte de retrait prépayée, chèques de voyage, virements, Western Union, mandats postaux… Pour chaque solution, les auteurs y vont de leurs conseils.
Visa de travail
Dans cette partie, le livre rappelle que pour travailler légalement dans un pays, il faut un visa ou permis de travail. Des petits conseils sont donnés pour en obtenir, notamment la possibilité de postuler pour les visa vacances-travail (VVT) pour les jeunes de 18 à 25 ans, pour certains pays uniquement.
Bourses et sponsors
Les auteurs proposent dans cette partie des ressources pour se faire payer son voyage (ou être payé pour voyager !). Pour obtenir des bourses ou des sponsors, ils donnent des conseils précis sur la façon de monter un projet, de rédiger un dossier de présentation et de trouver ses partenaires et sponsors. Le livre donne aussi de nombreux sites proposant des bourses de voyage.
Sur la route
Gagner de l’argent
Dans cette partie, les auteurs proposent des conseils pour compléter son budget pendant le voyage, en gagnant de l’argent sur la route. Travailler à distance, travailler sur place, gagner de l’argent en valorisant son voyage : des dizaines d’idées pour financer votre voyage sur la route, classées en fonction de vos points forts potentiels.
Le truc en plus : la liste d’idées pour gagner de l’argent sur la route. De DJ à guide d’aventure, en passant par interprète, ce chapitre ouvre tout un monde de possibilités de carrière ! |
Outils de communication
Accéder à Internet
Cette partie explique les différentes stratégies à adopter pour accéder à Internet (cybercafés, bibliothèques, magasins d’informatique, hôtels, chez l’habitant…), selon la présence d’Internet dans les pays, en fournissant une carte du monde du pourcentage de la population utilisant Internet. Le guide donne aussi des ressources pour trouver des hotspots wi-fi, ainsi que des idées pour se connecter au réseau mobile 3G/4G.
Appel audio et vidéo
Dans cette partie sont évoqués les différents logiciels permettant d’appeler via Internet d’un ordinateur vers un téléphone (avec des exemples de tarifs) et permettant d’appeler d’un ordinateur vers un autre ordinateur (gratuitement). Enfin, le guide donne des ressources très intéressantes pour appeler localement et à l’international avec un téléphone en citant des services tels que Pays Direct, et en expliquant notamment l’importance du choix de la bande de fréquences GSM d’un téléphone portable.
Courrier électronique
Dans cette partie, le guide évoque les e-mails, mais surtout le problème du partage d’éléments volumineux sur Internet : albums en ligne, disque dur externe, stockage en ligne ; de nombreuses possibilités sont étudiées avec, en prime, un tableau récapitulatif de l’offre des différents sites de stockage en ligne, très pratique !
Courrier postal
Comme le disent les auteurs, le problème du courrier, c’est pour le recevoir. Pour du courrier ponctuel, ils proposent la solution de la « poste restante », un service traditionnel qui permet de recevoir son courrier directement dans les bureaux de poste. Ils donnent aussi des services qui permettent de scanner du courrier qui arriverait régulièrement chez soi. Enfin, ils évoquent les différentes solutions pour envoyer ou recevoir des colis.
Réseaux sociaux et blogs
Pour partager son voyage, les réseaux sociaux et les blogs sont de fantastiques moyens de communication. Le guide liste différents réseaux sociaux et donne des ressources pour créer un blog facilement.
Le truc en plus : les conseils très utiles sur le courrier postal. Poste restante et numérisation du courrier : des astuces en or ! |
Voyage au féminin
Matériel utile
Comme il est parfois difficile de trouver des produits menstruels dans certains pays, le guide propose des produits réutilisables : serviettes lavables, coupes menstruelles et éponges.
En voyage à tout âge
Cette partie donne des conseils pour adapter la contraception à un voyage, pour prévenir les douleurs menstruelles, garder une bonne hygiène intime et pour réagir dans des situations délicates comme une grossesse, un avortement et une ménopause lors d’un voyage. Le guide donne aussi une liste des contre-indications pour les femmes enceintes.
Rencontrer d’autres voyageuses
Le guide propose dans cette partie des sites pour rencontrer d’autres voyageuses, un excellent moyen de planifier son voyage et d’obtenir des réponses spécifiques.
Sécurité
Cette partie donne des principes généraux pour assurer sa sécurité au maximum (observation, prévention, attitude et self-defense), mais aussi des conseils précis et des exemples spécifiques d’attitudes tolérées ou non dans certains pays. Le chapitre « Assurer sa sécurité » donnera aussi des conseils de sécurité.
Codes vestimentaires
Partant du principe qu’il serait long, fastidieux et rapidement obsolète de donner le code vestimentaire autorisé dans chaque région du monde, La Bible du Grand Voyageur donne dans cette partie des grands principes et une liste de vêtements passe-partout.
Le truc en plus : les exemples de produits réutilisables auxquels on ne pense pas forcément. |
Voyager à plusieurs
Avant le départ
Voyager à plusieurs, quels challenges ?
En introduction à ce chapitre, les auteurs souhaitent mettre en garde sur le fait que si voyager à plusieurs rime avec rire et convivialité, cela nécessite aussi de nombreux choix et compromis. Ainsi, ce chapitre traite de l’aspect relationnel du voyage à plusieurs et donne tout d’abord des conseils pour partir sur de bonnes bases.
Constitution de l’équipe
Dans cette partie, le guide propose des sites internet qui permettent de trouver des compagnons de route, puis insiste sur l’importance de s’apprivoiser en organisant quelques sorties avant le grand départ, ce qui est aussi l’occasion d’affiner le futur projet de voyage.
Formulation du projet et organisation du voyage
Le guide invite dans cette partie les futurs compagnons de route à échanger sur leurs envies afin de trouver le dénominateur commun qui deviendra le fil rouge de leur voyage. Les auteurs conseillent l’utilisation d’outils comme Google Drive pour planifier à distance le voyage, et donnent la taille maximum des groupes selon les moyens de transports et d’hébergement envisagés (par exemple, 2 à 3 personnes maximum pour l’hébergement spontané ou l’auto-stop).
Besoins et limites personnelles, comment les intégrer dans le groupe ?
Cette partie liste les différents besoins universels et personnels de chacun et propose des stratégies pour les réaliser : bien-être/survie, interdépendance, accomplissement, autonomie, célébrations.
Sur la route
Organisation et prise de décision
Plus un groupe est grand, plus les décisions peuvent être compliquées. Cette partie propose donc deux façons de prendre des décisions en groupe : les cercles de décisions et les jeux de hasard.
Gérer un conflit
Même s’il est possible de n’avoir aucun conflit dans un groupe, il est toujours utile d’avoir des idées pour les désamorcer lorsqu’ils pointent le bout de leur nez. Ils proposent ainsi une méthode précise pour gérer les conflits.
Entretenir la dynamique du groupe
Dans cette partie, le livre propose des activités à faire ensemble pour cultiver le lien et entretenir la dynamique du groupe : météo intérieure, célébrations et théâtre.
Pour clore ce chapitre, les auteurs proposent, en plus de leur habituel « Pour aller plus loin », de nombreux liens sur la « Communication nonViolente ».
Le truc en plus : La méthode très complète pour gérer un conflit. |
Voyager en famille
Avant le départ
Planifier son périple
Cette partie donne des conseils adaptés aux voyages en famille sur le choix de la destination, les documents obligatoires notamment pour le passage des frontières, sur l’organisation des bagages et sur l’hébergement. Les auteurs proposent notamment un tableau sur les âges du voyage avec les avantages et inconvénients possibles de voyager avec des enfants, selon leur âge.
Sur la route
Rythme de croisière
Le livre donne dans cette partie des conseils pour que le rythme du voyage convienne aux enfants, en insistant particulièrement sur les premiers jours qui demandent plus d’adaptation.
Portage
Dans cette partie, différentes solutions pour porter son bébé sont abordées : écharpes de portage, porte-bébé à sangles, sac à dos rando-bébé et poussette. Pour chaque solutions, des marques sont recommandées et des conseils sont prodigués.
Transports
Le livre donne dans cette partie des conseils pour prendre les transports avec un jeune enfant : en voiture, en train et surtout en avion où des règles spécifiques s’appliquent pour les bébés.
Jouer
Impossible d’emmener tout le coffre à jouet des enfants en voyage ! Le guide propose donc des idées pour réinventer des jeux avec un matériel limité.
Activités
Dans cette partie, des activités qui peuvent plaire aussi bien aux enfants qu’aux parents sont abordées (marche, vélo, animaux, bateau, camping et plongée) avec des conseils spécifiques aux familles.
L’école buissonnière
Le guide donne dans cette partie des conseils pour « faire l’école » à son enfant, garder le contact avec la classe, ou encore faire suivre des cours à distance.
Santé
Dans cette partie, de nombreux conseils sont donnés pour surveiller la santé de son enfant, adapter sa trousse à pharmacie, gérer correctement son alimentation, son hydratation et ses vaccinations.
Sécurité
Cette partie donne une liste de sujets qu’il faut aborder avec son enfant afin de balayer toutes les situations dangereuses auxquelles il pourrait être confronté.
Le truc en plus : le tableau des âges du voyage, utile pour anticiper les besoins de ses enfants en voyage. |
Compensation carbone
Les voyageurs alternatifs cherchent souvent à voyager de manière responsable. Cependant, toute activité humaine génère des gaz à effet de serre (GES). Il existe maintenant une manière d’annuler ses émissions de GES : la compensation carbone.
Le problème
En introduction, les auteurs rappellent que le réchauffement climatique s’accélère depuis plusieurs dizaines d’années, à cause notamment des gaz à effet de serre, en partie émis par l’activité humaine.
Le principe de la compensation
Le livre explique qu’il est possible de compenser ses émissions de GES en « agissant intentionnellement en provoquant la baisse, l’annulation ou l’absorption de GES ». Par exemple, pour compenser les émissions d’un vol France-Pérou, on peut planter une forêt en Asie ou installer des énergies renouvelables en Afrique, car l’impact est global. Concrètement, chacun peut compenser ses émissions de GES en réalisant une action permettant de stocker ou économiser du CO2, ou en achetant des « crédits carbone » à des organismes qui réalisent ce type d’actions.
À quelle hauteur compenser les GES ?
Dans cette partie, il est rappelé que toutes les activités humaines consommant de l’énergie génèrent des GES. La Terre peut absorber annuellement 500 kg d’eCO2 (« équivalent CO2 », dont la définition est présentée) par habitant. Or, un Français émet en moyenne 7,5 tonnes d’eCO2 par an, et un vol France-Pérou en émet 4 tonnes ! Le livre fournit quelques chiffres sur ce qui équivaut à 500 kg d’eCO2.
Calculer sa production de GES
Le calcul de la production de GES étant très complexe, le livre donne des liens vers des calculateurs en ligne. De plus, ils proposent un tableau très simple permettant d’estimer très facilement la quantité de GES émise lors d’un voyage (transport, nourriture et matériel). Pratique ! (NDLR : Lors d’un voyage à vélo, on n’émet pas directement de CO2, mais il ne faut pas oublier de prendre en compte aussi l’impact de notre matériel et de notre nourriture.)
Comment compenser ?
Dans cette partie, le guide fournit une liste d’organismes permettant de compenser ses émissions de GES contre de l’argent. Il propose des moyens pour évaluer la qualité de ces organismes : charte, labels, etc. Le guide donne aussi des idées pour compenser avec une action personnelle.
Limites, risques et éléments de réflexion
Dans cette partie les auteurs souhaitent mettre en lumière que compenser ne doit pas faire oublier le vrai problème : la nécessité de réduire ses émissions de GES. Il faut faire attention aux projets de compensation dans les pays moins développés, qui peuvent souvent être fait au mépris de la qualité du projet et du développement local.
Le truc en plus : le principe même du chapitre, qui ouvre les yeux sur la possibilité d’agir individuellement sur le problème. Le tableau de calcul est aussi particulièrement intéressant. |
Communication interculturelle
Faire des ponts entre soi et l’autre
Les auteurs commencent par inciter à l’ouverture et à éviter l’ethnocentrisme (« ma culture est celle qui a raison »). Ils proposent ainsi une stratégie : celle de faire des ponts pour combler le fossé culturel. Un tableau est ensuite proposé en donnant les deux extrêmes pour chaque « dimension culturelle » avec à chaque fois une stratégie pour faire le pont : collectivisme/individualisme, vision court terme/vision long terme, etc.
Rapports hommes-femmes
C’est une des plus grandes différences culturelles entre les pays. Ils recommandent de reconnaître et d’accepter les différences dans les relations hommes-femmes, mais que cela n’interdit pas de juger.
La communication interculturelle en pratique
Le guide suggère de commencer par se connaître et connaître sa culture selon les différentes dimensions culturelles citées dans le tableau. Puis, il faut observer l’autre culture tel un débutant qui ne connaîtrait rien à celle-ci. Il faut ensuite communiquer (en apprenant de ses erreurs) et négocier (faire des compromis par rapport à ses habitudes). Le livre donne aussi des conseils pour se présenter (avoir un livret illustré peut faciliter le contact) et formuler une demande (en étant le plus simple et direct possible). Enfin, le chapitre se termine avec l’échelle Bennett, un outil permettant de mesurer le degré de sensibilité interculturelle et d’adaptation. Un outil très utile pour ouvrir son esprit !
Le truc en plus : le tableau des stratégies pour « faire le pont » entre les différents aspects de chaque culture. |
Le jeu
Théorie
Toujours très organisés, les auteurs proposent des critères qu’ils appliqueront à chaque jeu :
- Sportif ;
- Communication verbale ;
- Intimité ;
- Coopération.
Les jeux sont ainsi notés de 1 à 3 pour chacun de ces critères, et le nombre de participants possible est aussi indiqués.
En pratique
En plus de ces critères, les jeux sont expliqués en quelques lignes suffisamment claires pour pouvoir y jouer. Les 50 jeux sont répartis dans les catégories suivantes :
- Les jeux passe-temps (minimalistes) ;
- Les jeux brise-glace, de rencontre, de présentation ;
- Les jeux d’action ;
- Les jeux d’imagination, création, confiance, contact.
Aucun des jeux ne nécessite de matériel spécifique ou difficile à se procurer, ce qui est pratique lors d’un voyage ! La section « Pour aller plus loin » présente aussi de nombreuses ressources pour trouver des idées de jeux.
Le truc en plus : les critères pour les jeux, qui permettent de choisir rapidement un jeu qui correspond à ce que l’on recherche. |
Choc culturel
Le choc culturel est l’ensemble des émotions qui touchent le voyageur, débutant comme aguerri, à l’arrivée dans une nouvelle culture ou au retour dans la sienne.
Symptômes
Cette partie liste les différents symptômes qui témoignent d’un choc culturel, les symptômes physiques, mentaux et l’attitude face à la culture d’accueil.
Les différentes phases
Dans cette partie, les auteurs donnent en les détaillant les trois grandes phases d’adaptation à une culture nouvelle : la lune de miel, la détresse, l’ajustement et adaptation.
En pratique
Au-delà de prévenir le choc culturel, les auteurs conseillent de s’y préparer, puis pour le diminuer, de prendre le temps de s’informer sur la destination, de se préparer mentalement, de prévoir de rester en contact avec sa famille et amis, et d’y faire face. Des conseils précis et pratiques sont proposés pour chacune de ces stratégies.
Le mal du pays
Dans cette partie, de nombreuses solutions pour prévenir et traiter le mal du pays sont proposées : s’impliquer dans le voyage, commencer par de courts temps de séparation, partager ses émotions…
Le truc en plus : les nombreuses solutions pour traiter le choc culturel, un problème auquel on ne pense pas forcément, dans l’euphorie de la planification du voyage. |
Préparation au retour
Dans ce chapitre, les auteurs souhaitent mettre l’accent sur deux grands défis qui attendent les voyageurs au long court à leur retour : se réintégrer dans un milieu familier et mettre à profit les acquis du voyage.
Une transition difficile
Le livre met en garde sur le décalage entre la personne avant son départ et la personne à son retour, entre le souvenir de situations familières et les émotions effectivement ressenties au retour. Le guide donne une liste de symptômes qui s’apparentent au choc du retour.
Une valeur ajoutée
Dans cette partie, les auteurs listent différents apprentissages du voyage, répartis en cinq catégories : prise de conscience, connaissances, compétences, attitudes/valeurs, participation. Ils détaillent chacune de ces catégories afin de faire réaliser au voyageur ce qu’il a appris.
Préparer son retour
Pour les auteurs, la préparation au retour doit être une étape essentielle du voyage, notamment en réfléchissant à un projet pour se réinsérer socialement. Ils recommandent de se laisser le temps d’atterrir avant de se lancer dans des projets, ou par exemple de faire le bilan de son voyage par écrit, ce qui peut donner au voyageur des idées de projets.
Repartir ?
Il peut être tentant de repartir, en particulier quand la transition ne se passe pas bien. Le guide amène alors à se poser des questions sur les raisons qui peuvent pousser à repartir, afin de ne pas le faire pour fuir ses problèmes. Enfin, le livre explique qu’il est possible de choisir le voyage comme mode de vie, en travaillant par exemple de manière indépendante. Les auteurs donnent alors des ressources pour aller plus loin sur ce sujet.
Le truc en plus : la liste des apprentissages du voyage, pour éviter d’avoir l’impression de ne rien avoir construit lors d’un long voyage. |
Se déplacer
La deuxième partie du livre se consacre aux moyens de se déplacer en voyage. Tous les chapitres sont passionnants, notamment dans l’ouverture qu’ils proposent à des moyens de transport qu’on pourrait ne jamais avoir envisagés autrement. Nous ne traitons cependant dans cette chronique que les chapitres qui ont un rapport direct avec le voyage à vélo : « Vélo », mais aussi « Marche » qui donne de précieux conseils applicables par les voyageurs à vélo.
Les autres chapitres sont : Auto-stop, Covoiturage, Bateau-stop, Voyage en cargo, Train-stop et Avion-stop.
Marche
La marche, c’est quoi ?
Rappel de nos origines nomades, la marche est le moyen le plus simple, mais le plus lent de voyager. Cette partie rappelle les différents challenges que représente la marche à pied pour garantir sa sécurité et son autonomie : météo, ravitaillement…
Un peu de théorie
Intérêt
- Intérêt économique 2/3 : la marche ne coûte rien en soi, mais pour être paré à toutes les situations, un certain matériel est nécessaire.
- Intérêt écologique 3/3 : la marche est le symbole du déplacement doux et écologique, à condition d’être pratiquée de manière responsable.
- Intérêt humain 1/3 : la marche peut être pratiquée seul ou en groupe, et peut permettre aussi bien l’introspection que la rencontre.
- Degré d’aventure 2/3 : de nombreuses difficultés attendent le marcheur, en particulier en terrain difficile.
Aspect légaux
Cette partie met en garde contre les contraintes liées à la propriété privée et celles liées à la sécurité. Elles sont résumées dans un tableau.
En pratique
Se préparer
Au niveau du matériel, si les conseils sur le choix des chaussures, sur les accessoires de marcheurs et sur la trousse de soin spécifique à la marche à pied ne sont pas très utiles pour le voyageur à vélo, ce n’est pas le cas de ceux sur les vêtements où les auteurs insistent énormément sur la nécessité d’éviter les vêtements en coton qui évacuent mal la transpiration. Les conseils sur les outils d’orientation sont aussi très utiles : cartes, boussole, altimètre et GPS sont passés au crible. Cette partie se termine par des conseils sur la planification d’itinéraire : pour des conditions difficiles, ils proposent de planifier tous les points importants (distance, dénivelé, comment trouver de l’eau, de la nourriture…).
Passer à l’action
Cette partie commence par des conseils pour s’orienter avec une carte en croisant les informations, en utilisant la triangulation, ou la technique de l’azimut. Ces techniques sont expliquées dans le détail, avec des dessins notamment pour l’azimut. De nombreuses méthodes pour s’orienter sans matériel sont également proposées et brièvement expliquées. Cette partie évoque aussi la gestion de l’effort et de l’avancée de la marche.
Du mythe à la réalité : risques et difficultés
Cette partie évoque le risque humain, le risque naturel, la météo et les animaux sauvages, et comment se protéger de ceux-ci. Concernant le risque humain, le risque naturel et les animaux sauvages, le guide donne des conseils brefs mais pertinents, notamment le fait de demander l’avis de plusieurs personnes sur les endroits « malfamés ». Concernant les risques liés à la météo, le guide est plus expansifs et donne de nombreux conseils pratiques pour se protéger des orages, du brouillard, par temps chaud et par temps froid. En bonus, un tableau de la température ressentie (en fonction de la température réelle et de la vitesse du vent) est donné.
Le truc en plus : les nombreuses astuces pour s’orienter avec ou sans matériel. |
Vélo
On arrive au chapitre que vous attendez tous !
Le vélo, c’est quoi ?
Le guide introduit le vélo et son contexte : moyen non-motorisé le plus efficace pour se déplacer sur terre, le vélo a un développement inégal selon les pays, et est souvent reconnu comme vecteur de tourisme durable.
Un peu de théorie
Intérêt
- Intérêt économique 1/3 : voyager à vélo ne coûte rien en soi, mais pour effectuer un voyage de longue durée, ils recommandent d’investir dans du matériel de qualité, tout en admettant que la facture peut baisser avec du matériel d’occasion.
- Intérêt écologique 3/3 : le vélo est un mode de transport indéniablement écologique, à condition de faire attention au cycle de vie de son matériel.
- Intérêt humain 1/3 : le vélo peut être pratiquée seul ou en groupe, et peut permettre aussi bien l’introspection que la rencontre. Plus encore que la marche, car le voyageur à vélo suscite une certaine admiration qui peut faciliter la rencontre spontanée.
- Degré d’aventure 2/3 : de nombreuses difficultés attendent le cycliste : routes et météo difficiles, mais aussi les réparations qu’il peut être amené à effectuer.
Aspects légaux
Dans cette petite partie, les auteurs rappellent notamment la nécessité de connaître le code de la route des pays traversés. Ils expliquent aussi qu’une assurance peut être demandée pour la pratique du vélo.
En pratique
Se préparer
Cette partie commence en évoquant la préparation physique et mentale. Le guide recommande avant toute chose de s’imprégner de l’expérience d’autres voyageurs en lisant des récits de voyage (nous vous en avons sélectionné plusieurs pour notre défi 15 livres en 15 semaines) et de fureter sur les blogs ( 😉 ) et les forums spécialisés. Ils proposent des questions pour transformer son rêve en réel projet de voyage (nous vous proposons d’ailleurs une démarche pour passer du rêve de voyage à vélo à la réalité). Enfin, ils recommandent pour se préparer physiquement, techniquement et psychologiquement de pratiquer en condition réelle, sans pour autant se concentrer sur la préparation physique, car le corps s’adapte assez rapidement (10 à 15 jours).
La suite de cette partie explique comment choisir son vélo, en détaillant les différents types de vélo et leurs avantages et inconvénients : VTT, vélo randonneur, vélo de route, VTC, vélo couché, tricycle couché et tandem.
Cette partie décrit ensuite les composantes du vélo : roues, freins, transmission, jeu de direction et guidon, selle, pédales et éclairage. Cette partie est une mine d’or avec des conseils précis pour choisir le bon équipement pour le voyageur à vélo. Les recommandations du guide tiennent compte du contexte du voyage et proposent ainsi du matériel simple et répandu pour pouvoir réparer ou changer plus facilement. En bonus, un schéma de vélo indiquant les noms de chacune des composantes est fourni.
Le guide donne aussi une liste d’outils indispensables et une liste d’outils spécifiques pour les cas où il n’est pas possible d’accéder à des réparateurs de vélo. Il fournit aussi une liste de pièces de rechange à avoir avec soi pour un voyage longue durée.
Cette partie évoque ensuite les bagages et les différents moyens de les transporter : sac à dos, sacoches et remorques. Ils décrivent les différents moyens en donnant une estimation du poids maximal de chacun. En bonus, une liste des avantages et inconvénients de la remorque est donnée.
Enfin, les auteurs donnent des conseils sur la planification du voyage. Ils proposent des facteurs qui peuvent influencer la planification générale (saisons et climat, densité humaine…) et des questions pour planifier une journée de voyage (météo, intérêts de la région…).
Une partie riche en informations !
Passer à l’action
Cette partie donne des conseils précis sur l’orientation (choix de la carte), sur la prévention (des astuces simples pour moins de dégâts) et l’entretien du vélo. Ils recommandent de lire le chapitre sur la marche pour des conseils concernant les moyens d’orientation et la gestion de l’effort.
Du mythe à la réalité : risques et difficultés
A propos des problèmes mécaniques, les auteurs donnent des conseils basiques pour réparer dérailleurs, chambre à air et chaîne. Cette partie évoque aussi la traumatologie propre au vélo (mal de fesses, crampes, courbatures, tendinites, hypoglycémie, ampoules) et donnent des recommandations pour éviter ou le cas échéant traiter ces problèmes. Enfin, le guide donne des conseils pour éviter ou se sortir de situations dangereuses ou désagréables : accidents de la circulation, chutes, vols, agressions, chiens et douanes.
Le truc en plus : la partie très détaillée et technique sur les choix des composantes du vélo de voyage. |
Se nourrir
Nutrition
La nutrition, c’est quoi ?
Pouvant modifier notre corps, notre santé et notre forme, la nutrition est très importante pour le voyageur.
Un peu de théorie
Intérêt
- Intérêt économique : l’équilibre entre produits sains et produits bons marchés est difficile à trouver. Dans tous les cas, le guide suggère des idées pour diminuer les coûts : moins de viande, diminuer les pertes lors de la préparation et diminuer les portions.
- Intérêt écologique : en rappelant le chapitre sur la compensation carbone, le guide explique que les choix individuels de nourriture jouent un rôle sur l’écologie.
- Intérêt humain : le repas peut être une véritable cérémonie selon les cultures.
Comprendre la base
Cette partie très intéressante détaille les différents composants de l’alimentation : énergie, macronutriments (sucres, protéines…) et micro nutriments (vitamines et minéraux). Les auteurs donnent des conseils pour trouver ces éléments de manière écologique et pratique pour le voyageur. Ils fournissent aussi un tableau avec pour chaque macronutriments les besoins journaliers, des exemples d’aliments et le contenu énergétique du macronutriment.
En pratique
L’alimentation en voyage
Dans cette partie, le guide explique que l’alimentation en voyage est un sujet complexe et qu’il n’est pas possible de donner une unique solution tant cela dépend à la fois de chaque voyageur et de chaque pays traversé. Les auteurs proposent alors des conseils dans les parties suivantes pour donner les clés aux voyageurs pour bien s’alimenter sur les plans économique, écologique et humain.
S’organiser pour ne manquer de rien
Dans cette partie, le guide donne des conseils pour toujours avoir sur soi de la nourriture qui se conserve bien et qui contient les besoins nutritionnels du voyageur. Il évoque ensuite la déshydratation et les besoins en eau du corps humain.
Plaisir et convivialité
Afin d’augmenter les bénéfices de ce qui se trouve dans l’assiette, le guide suggère de se mettre dans de bonnes conditions pour manger et digérer : bien présenter son repas, ne pas faire d’activités stressantes ou sportives dans les 30 minutes qui suivent le repas… Des conseils pratiques et intéressants sont donnés dans cette partie
Choix et adaptation
Le guide recommande d’observer la culture alimentaire du pays et donne des conseils pour manger de façon économique et écologique tout en donnant au corps tout ce dont il a besoin : remplacer les protéines animales par des protéines végétales, privilégier les circuits courts et manger frais et de saison.
Du mythe à la réalité, risques et difficultés
Le guide donne ici des conseils pratiques pour les voyageurs ayant des régimes particuliers ou des intolérances alimentaires. Il évoque ensuite l’hygiène alimentaire, en renvoyant principalement vers le chapitre suivant « Cuisiner sur la route ». Enfin, cette partie décrit la pratique du jeûne, volontaire ou contraint, en décrivant ce que le corps ressent et ce dont il a besoin. Le guide donne des conseils spécifiques au jeûne et recommande d’en parler tout d’abord à un médecin.
Le truc en plus : la partie théorique couplée à des conseils pratiques sur l’alimentation du voyageur. |
Cuisiner sur la route
Cuisiner sur la route, c’est quoi ?
Il est possible d’être autonome et de cuisiner soi-même sur la route en alliant recettes simples et aliments faciles à transporter. D’après le guide, on peut désormais réussir à être autonome pendant plusieurs mois.
Un peu de théorie
Intérêt
- Intérêt économique 2/3 : dans les pays où la main d’œuvre est plus coûteuse en particulier, il est bien plus économique de cuisiner soi-même que d’aller au restaurant.
- Intérêt écologique 1/3 : il est possible de limiter le gaspillage en réutilisant des restes d’ingrédients, ou des aliments trouvés en chemin.
- Intérêt humain 1/3 : cuisiner peut être une pratique solitaire, mais peut aussi être un intense moment de partage et même attirer la curiosité, donc favoriser les rencontres.
- Degré d’aventure 1/3 : ne demandant que très peu de préparation, la cuisine n’est pas une pratique difficile et nécessite seulement un peu d’organisation.
En pratique
Se préparer
Dans cette partie, les auteurs donnent des conseils pour choisir son type de réchaud entre gaz, essence, bois, alcool. Ils proposent alors une formidable astuce pour créer un réchaud à alcool (le type qu’ils recommandent le plus) en recyclant une canette ! Le tutoriel est détaillé et agrémenté de dessins de chaque étape de la réalisation, sensée durer 20 minutes. Le guide donne ensuite des recommandations sur la façon de choisir son matériel de cuisine (casseroles, ustensiles, contenants). Des conseils techniques plus ou moins détaillés sont donnés sur des techniques de cuisine.
Les auteurs donnent ensuite une liste d’aliments dont l’utilisation est pratique sur la route, ainsi que des conseils sur les quantités et sur la conservation. Un tableau des condiments (sel, sucre, vinaigre…) est fourni avec leur utilisation et leurs caractéristiques particulières sur la santé.
Passer à l’action
Le guide donne dans cette partie de très nombreux conseils techniques pour obtenir de l’eau potable (l’eau souillée étant responsable de 80% des maladies contractées en voyage). Des techniques de purification de l’eau sont données.
Cette partie fournit ensuite des conseils sur l’hygiène et la conservation de la nourriture, en insistant notamment sur les bénéfices des aliments déshydratés. Cette partie se termine par sept recettes simples à faire en voyage : du taboulé à la galette de céréale.
Du mythe à la réalité : risques et difficultés
Dans cette partie, le guide soulève les différents risques liés à la contamination de l’eau et des aliments. Il fournit aussi une liste noire des aliments à éviter en cas de doute.
Le truc en plus : le tutoriel détaillé pour réaliser un réchaud à partir d’une canette ! |
Se nourrir dans la nature
Se nourrir dans la nature, c’est quoi ?
En apprenant à identifier, récolter et consommer les aliments trouvés dans la nature, le voyageur peut subvenir à une bonne partie de ses besoins alimentaires. Cette pratique est aussi un retour aux sources nomade pour le voyageur.
Un peu de théorie
Intérêt
- Intérêt économique 3/3 : la pratique est complètement gratuite, même s’il est souvent difficile de ne se nourrir que dans la nature pour subvenir à tous ses besoins.
- Intérêt écologique 3/3 : a priori la pratique la plus écologique de s’alimenter. il faut cependant faire attention à préserver les écosystèmes en ne prélevant pas de trop grosses quantités au mêmes endroits.
- Intérêt humain 1/3 : la pratique peut être solitaire, mais peut aussi renforcer les liens au sein d’un groupe lorsqu’elle est pratiquée à plusieurs.
- Degré d’aventure 3/3 : il ne faut JAMAIS consommer ce que l’on ne peut identifier avec certitude. La pratique demande donc de grandes connaissances, qu’il est possible d’apprendre !
Aspect légaux
Le guide donne un aperçu des nombreuses contraintes légales de la pratique : la cueillette, le glanage, la chasse et la pêche sont réglementés.
En pratique
Se préparer
Pour une telle pratique, la préparation doit être mentale (se préparer à un grand bouleversement des habitudes), matérielle (une liste est fournie) et cognitive (le guide ne donne des conseils pour aller chercher des informations).
Passer à l’action
Cette partie, très détaillée, donne des conseils techniques, des avertissements et des recommandations pour se nourrir de végétaux (fruits, céréales/légumineuses, fleurs, racines/rhizomes/tubercules, tiges/feuilles/bulbes/salades, arbres, champignons, algues, aromates), d’animaux (insectes, œufs, reptiles/amphibiens, fruits de mer, céphalopodes, poissons, petit gibier, gros gibier). Une liste d’exemple d’espèces comestibles sont données pour chacune de ces catégories. Les conseils techniques sont variés : on apprend notamment comment fabriquer un collet, comment pêcher du poisson, comment plumer une volaille, ou comment manger des insectes. Les conseils ne sont évidemment pas suffisants pour pratiquer, mais permettent d’ouvrir les yeux sur les très nombreuses sources d’alimentation offertes par la nature.
Du mythe à la réalité : risques et difficultés
Dans cette partie, les auteurs renouvellent leurs avertissement sur la toxicité des plantes (ne consommer que ce que l’on a clairement identifié) et expliquent comment éviter la salmonellose et la parasitose.
Le truc en plus : la liste du matériel à emporter pour se nourrir dans la nature sans être encore un grand expert de la pratique. |
Glanage urbain
Le glanage urbain, c’est quoi ?
Le glanage urbain consiste à récupérer de la nourriture jetée ou destinée à être jetée.
Un peu de théorie
Intérêt
- Intérêt économique 3/3 : l’activité est totalement gratuite.
- Intérêt écologique 3/3 : en plus de ne pas polluer, cette activité « dépollue » en évitant les émissions de GES liés à la dégradation des matières organiques. Cette pratique permet de lutter contre aberration du gaspillage.
- Intérêt humain 0/3 : principalement solitaire, le glanage urbain peut se pratiquer en groupe d’activistes.
- Degré d’aventure 2/3 : cette pratique est souvent très mal vue, alors que presque tout le monde s’indigne du gaspillage. Il faut donc dépasser cette barrière mentale, tout en étant capable d’évaluer les risques sanitaires que peuvent présenter les aliments jetés.
Aspects légaux
Des contraintes légales peuvent exister selon les pays (le guide en donne quelques unes), bien que la pratique soit généralement tolérée.
En pratique
Se préparer
Les auteurs distinguent deux façons bien distinctes de pratiquer le glanage urbain : récupérer les invendus (plus accepté socialement) et fouiller les poubelles des magasins (moins accepté, à effectuer plutôt de nuit). Le guide donne dans cette partie le matériel essentiel et le matériel facultatif pour fouiller les poubelles : lampe frontale, vieux vêtements, gants solides…
Passer à l’action
Dans cette partie, le guide donne des recommandations sur les endroits où glaner (supermarchés, restaurants, usines agroalimentaires…), sur les moments idéaux pour glaner (soirée et nuit pour les poubelles, fermeture des marchés…). Ils donnent ensuite les règles d’or de la pratique et des conseils généraux (glaner à deux, s’assurer de pouvoir sortir des conteneurs…).
Du mythe à la réalité : risques et difficultés
Cette partie donne des règles d’hygiène et de salubrité, en expliquant la différence entre les différentes dates limites de consommation, et en donnant des lignes directrices pour vérifier la comestibilité d’un aliment. Puis, un petit guide de récup’ par type d’aliment est donné, avec des conseils spécifiques aux produits.
Variations sur un même thème
Cette partie évoque la pratique du « prédumpster » (« avant la poubelle ») et donne des conseils (une question-type, des lieux adaptés…) pour aller voir des commerçants en journée pour leur demander s’ils pensent avoir des invendus à la fermeture.
Le truc en plus : la présence-même de cette partie, qui ouvre les yeux sur une possibilité inenvisageable, voire honnie. Le problème du gaspillage peut cependant nous faire repenser la question. |
Se loger
Camping en milieu naturel
Le camping en milieu naturel, c’est quoi ?
Le camping ou bivouac, peut se pratiquer avec ou sans tente, sur un emplacement payant comme gratuit.
Un peu de théorie
Intérêt
- Intérêt économique 2/3 : la pratique est très économique, mais il est aussi possible d’investir dans du matériel et de camper dans des emplacements payants.
- Intérêt écologique 3/3 : selon l’éthique du campeur, l’impact environnemental peut varier.
- Intérêt humain 1/3 : camper peut se pratiquer seul ou en groupe, mais ne permet pas forcément des rencontres avec les locaux. Il est cependant possible de demander à camper dans un jardin, une grange…
- Degré d’aventure 2/3 : le niveau de difficulté de la pratique varie beaucoup selon les conditions, mais camper est dans tous les cas une aventure.
Aspects légaux
La législation est compliqué en ce qui concerne le camping sauvage, et elle varie selon les pays. Le guide donne des exemples de règles dans certains pays (Danemark, Etats-Unis, Scandinavie…). Les règles concernant la pratique du camping sauvage en France sont détaillées.
En pratique
Se préparer
Cette partie est consacrée au choix du matériel pour le camping en milieu naturel : tente, hamac, bâche, tapis de sol, couverture de survie, sac bivouac et sac de couchage. Les auteurs mettent en lumière le débat entre tente et hamac+bâche en donnant les avantages et inconvénients de chaque solution. Ils donnent ensuite des recommandations quant au choix d’une tente (auto-portance, type et nombre de parois) et son entretien.
Pour le hamac, ils donnent les avantages et inconvénients, un tutoriel pour l’installer, des instructions pour en fabriquer soi-même et des recommandations pour en acheter dans le commerce. Pour la bâche, c’est la même chose, avec de nombreux dessins d’installation de bâches. Un tutoriel en dessin est fourni pour une astuce consistant à transformer sa bâche en poncho.
Le guide donne aussi de précieuses recommandations pour choisir les autres équipements cités.
Passer à l’action
Installer un campement confortable
Cette petite partie donne des conseils précis pour avoir plus chaud et mieux se protéger des intempéries lors du bivouac. Ils évoquent aussi les refuges ouverts à tous : ils donnent des ressources pour trouver des adresses et recommandent d’en parler avec les habitants pour avoir des indications (en Norvège, nous avons profité d’un tel refuge, ce fut une superbe expérience !).
Feu de camp
Le feu de camp est souvent interdit et le guide recommande de se renseigner avant d’en lancer un. Quelques conseils sont donnés pour faciliter la pratique, tout en respectant l’environnement.
Respect des lieux
Dans cette partie, des conseils sont donnés pour laisser le moins possible de traces de son passage : vaisselle, papier toilette, déchets…
Du mythe à la réalité : risques et difficultés
Cette partie donne des conseils pour éviter les risques naturels, ceux liés aux insectes, aux animaux, aux conditions météorologiques et aux humains. Les conseils ressemblent beaucoup à ceux sur la marche.
Le truc en plus : la partie sur la matériel est un véritable manuel de débrouille avec des astuces claires et précises. |
Camping en milieu urbain
Le camping en milieu urbain, c’est quoi ?
Le camping urbain consiste à trouver un abri provisoire, confortable et sûr pour passer une ou plusieurs nuits dans des villes, milieu souvent plus hostiles que les milieux naturels.
Un peu de théorie
Intérêt
- Intérêt économique 2/3 : en ville, lorsque le budget et les autres alternatives ont été épuisés, le camping urbain devient une solution, bien que plutôt une technique de dernier recours.
- Intérêt écologique 3/3 : le camping urbain permet d’optimiser l’espace inutilisé en ville et ne laisse la plupart du temps que très peu de trace de passage.
- Intérêt humain 0/3 : les lieux idéaux ne courant pas les rues, le camping urbain se pratique mieux seul ou avec un tout petit groupe, mais il est toujours possible de se faire inviter par une personne du coin.
- Degré d’aventure 3/3 : cette pratique demande une excellente capacité d’adaptation car les milieux sont très différents, le camping urbain est une énorme aventure.
Aspects légaux
Le guide explique que l’autorisation de la pratique (le vagabondage) diffère selon les pays, les villes… et l’humeur des policiers. La pratique est cependant assez tolérée, ce qui permet aux sans-abri de passer la nuit dehors.
En pratique
Se préparer
Cette partie donne des conseils pour se préparer psychologiquement à dormir « dans la rue » et pour se renseigner sur l’aspect légal et sur les endroits à éviter. Elle donne aussi une liste de matériel essentiel, confort et d’hygiène à avoir avec soi.
Passer à l’action
Dans cette partie, les auteurs donnent des conseils sur les endroits adaptés au camping urbain en les classant en différentes catégories : pratique et accessible, à l’abri de la pluie, au chaud, en sécurité. Certaines solutions peuvent paraître incongrues (toilettes automatiques) et d’autres inattendues mais très intéressantes (hôtels de police) !
Du mythe à la réalité : risques et difficultés
Le guide donne ici des conseils pour conserver une hygiène correcte, et pour éviter les vols, les agressions et les policiers.
Le truc en plus : la liste étoffée d’endroit où passer la nuit. |
Accueil spontané chez l’habitant
L’accueil spontané chez l’habitant, c’est quoi ?
La pratique consiste à se faire inviter chez l’habitant pour dormir, faisant aussi appel aux valeurs d’hospitalité.
Un peu de théorie
Intérêt
- Intérêt économique 3/3 : la pratique est complètement gratuite, mais il peut être bien vu d’offrir quelque chose à ses hôtes.
- Intérêt écologique 3/3 : les ressources sont partagées et le voyageur ne génère pas de déchets supplémentaires par sa présence.
- Intérêt humain 3/3 : le partage d’une soirée est une formidable occasion de rentrer dans l’intimité des gens, de donner et de recevoir.
- Degré d’aventure 2/3 : la pratique peut être intimidante, surtout au début : dormir chez un inconnu est en soi une aventure !
Aspects légaux
Dans de nombreux pays, des lois existent sur l’obligation de déclarer l’hébergement d’un étranger, mais elles ne sont presque jamais appliquées. Le guide recommande cependant de se renseigner auprès des gens du pays.
En pratique
Se préparer
Pour se préparer mentalement, le guide conseille d’apprendre un peu l’Histoire et les coutumes locales (pour ne pas faire mauvaise impression en discutant), la langue locale (pour établir le contact et mieux profiter de la rencontre). Cette partie donne aussi le matériel de base à avoir pour cette pratique : une tenue correcte, une solution alternative (pour demander à être abriter dans un jardin, une grange…) et des équipements de nuits et de toilette.
Passer à l’action
Dans cette partie, les auteurs commencent par décrire les trois principaux scénarios qui peuvent aboutir à un hébergement chez l’habitant : lors d’un trajet, en frappant aux portes des habitations et dans un lieu public. Le guide donne ensuite des conseils pour aborder une personne : que dire (dans les différents scénarios cités) et comment réagir selon les situations. Enfin, un code du voyageur hébergé est proposé concernant l’état d’esprit, la contribution et le départ.
Du mythe à la réalité : risques et difficultés
La difficulté de cette pratique consiste à oser dépasser notre peur de l’inconnu. Le guide donne alors à réfléchir sur les raisons de ses peurs afin de les dépasser. Les auteurs donnent aussi des recommandations pour éviter les agressions et les vols.
La section « Pour aller plus loin » propose la série télévisée « J’irais dormir chez vous » d’Antoine de Maximy. Nous adorons cette série qui, en plus d’être divertissante, montre un voyageur demandant l’hébergement dans des conditions toujours différentes.
Le truc en plus : les conseils pour aborder une personne, très utiles pour ceux qui n’osent pas par peur de ne pas savoir comment faire. |
Accueil organisé chez l’habitant
L’accueil organisé chez l’habitant, c’est quoi ?
Aussi appelé échange d’hospitalité (« hospitality exchange » ou « hospex », cela consiste à se faire héberger par un membre d’un réseau d’hospitalité. La réciprocité n’est pas forcément obligatoire et les réseaux fonctionnent presque tous sur Internet.
Un peu de théorie
Intérêt
- Intérêt économique 2/3 : la pratique est souvent gratuite, même si une participation aux frais peut être négociée. L’inscription sur la plateforme peut être payante.
- Intérêt écologique 2/3 : la pratique permet un partage des infrastructures existantes. Pour minimiser encore l’impact, il est possible d’essayer de sensibiliser ses hôtes (gaspillage, tri sélectif…);
- Intérêt humain 3/3 : cette rencontre acceptée à l’avance permet de vraiment prendre le temps d’échanger avec ses hôtes.
- Degré d’aventure 2/3 : aller vers le presqu’inconnu, c’est une aventure et on ressort grandit des rencontres.
Aspects légaux
Comme pour l’accueil spontané chez l’habitant, des lois obligeant la déclaration de la présence d’un étranger chez soi peuvent exister dans certains pays, mais elles sont en pratique rarement appliquées. Le guide conseille tout de même de se renseigner sur le sujet. Il précise également les règles concernant la gratuité du système et la responsabilité des utilisateurs.
En pratique
Se préparer
Pour gérer la confiance que l’on accorde à des inconnus, le guide recommande diverses solutions pour choisir son hôte et se rassurer. Il existe souvent sur les sites d’échange d’hospitalité des outils de « réputation » qui permettent de voir les avis des autres membres qui ont rencontré les personnes. Il est aussi possible de vérifier leur identité.
Cette partie donne aussi des informations sur la gestion des données personnelles, sur le type de personnes qui utilisent ces réseaux et sur la façon de remplir son profil.
Passer à l’action
Le guide donne ici des conseils pour choisir son réseau, en décrivant les plus connus (couchsurfing, hospitality club, bewelcome, servas open doors, staydu), les réseaux pour les voyageurs à vélo (Warm Showers, Cyclo-Accueil-Cyclo, et des réseaux nationaux) et des réseaux spécifiques (pour surfers, enseignants…). Il donne ensuite des recommandations pour faire sa demande (quand et comment), des informations sur le déroulement de l’échange et des conseils pour laisser un avis sur son hôte, ainsi que pour proposer son hébergement.
Du mythe à la réalité : risques et difficultés
Dans cette partie, les auteurs donnent de nombreux avertissements sur les malentendus, les dragueurs, les arnaques et les gros problèmes. Pour chacun de ces risques, ils donnent les clés pour les détecter ainsi que pour détecter ce qui peut être mal interprété à cause notamment d’une mauvaise communication interculturelle.
Variations sur un même thème
Le livre propose deux variantes : l’accueil organisé chez l’habitant contre rémunération (AirBnb, Wimdu) et les échanges linguistiques.
Le truc en plus : les nombreux conseils pour éviter les conflits et les risques. |
Accueil organisé contre travail
L’accueil organisé contre travail, c’est quoi ?
L’idée de cette pratique est de travailler en échange du gîte et souvent du couvert. Les logements et heures de travail sont très variables.
Un peu de théorie
Intérêt
- Intérêt économique 3/3 : l’offre est généralement tout frais payé, mais pas toujours.
- Intérêt écologique 2/3 : les infrastructures ne sont pas celles du tourisme classique, l’impact varie cependant selon celles-ci.
- Intérêt humain 3/3 : selon les pratiques, des liens durables peuvent être tissés avec les personnes qui partagent notre quotidien.
- Degré d’aventure 1/3 : la pratique étant encadrée, elle est faisable pour des voyageurs débutants. Les tâches demandent en général peu de compétences préalables, car on apprend souvent sur place.
Aspects légaux
Le guide explique que le bénévolat est la plupart du temps assimilé au travail et qu’un visa de travail est donc nécessaire dans ce cas.
En pratique
Le guide décrit ici différents moyens de pratique l’accueil organisé contre travail
Volontariat international
Le guide donne pour cette pratique les critère d’éligibilité et les métiers qui peuvent plus facilement bénéficier de programmes de volontariat international. Il soulève aussi la question du volontariat payant, en expliquant le pourquoi (plus cadré, plus aidé…). Enfin, le livre propose une liste de question à se poser pour évaluer ses besoins et faire l’inventaire de ses possibilités, pour choisir l’opportunité qui nous convient le plus.
Travail bénévole dans une ferme : Wwoof et HelpX
Dans cette partie très complète, les auteurs commencent par expliquer l’origine de Wwoof surtout, mais aussi de HelpX. Ils donnent les destinations usuelles, les critères d’éligibilité et les conditions de travail. Un encadré « Le wwoofing est pour vous si » est fourni afin de comprendre la réalité de la pratique, qui n’est pas adaptée à tout le monde. Le guide donne ensuite des conseils pour trouver une opportunité de wwoofing, ainsi que pour la prise de contact, les formalités/visas et pour surmonter les difficultés de la pratique.
Travail au pair et nanny
Le guide commence dans cette partie à définir les deux pratiques (au pair et nanny). Il donne ensuite des conseils concrets sur les destinations usuelles, les critères d’éligibilité et les conditions de travail. De nombreuses recommandations sont fournies pour aider à trouver des opportunités. Enfin, le livre donne des conseils pour que l’expérience se passe pour le mieux.
Gardiennage de maisons et d’animaux domestiques
Comme pour les autres pratiques, le guide définit la pratique et en donne les destinations usuelles, les critères d’éligibilité et les conditions de travail. Il donne aussi des conseils pour devenir gardien et pour que l’expérience se passe bien.
Le truc en plus : l‘encadré sur les réalités du wwoofing, qui permet de se rendre compte de ce qui attend le voyageur et de savoir si la pratique est faite pour lui. |
Echange de maisons
L’échange de maison, c’est quoi ?
Cette pratique permet à des locataires et des propriétaires d’échanger leur lieu de vie avec celui d’autres personnes. La mise en relation se fait principalement via des organismes spécialisés.
Un peu de théorie
Intérêt
- Intérêt économique 2/3 : une cotisation est souvent nécessaire pour payer l’organisme, mais l’échange est gratuit.
- Intérêt écologique 2/3 : l’échange de maison permet de vivre comme un local et d’utiliser des infrastructures et objets qui n’auraient pas été utilisés avec leurs propriétaires en vacances.
- Intérêt humain 2/3 : échanger de maisons permet d’échanger de mode de vie et de pouvoir facilement être inclus dans la culture locale.
- Degré d’aventure 1/3 : la pratique est très encadrée et correspond bien aux voyageurs débutants.
Aspects légaux
Le guide donne des informations concernant les questions d’assurances et de responsabilités et rappelle que l’échange de maisons est autorisé aussi pour les locataires.
En pratique
Se préparer
Le livre explique que la période d’échange de maisons peut être différée, ce qui peut être possible avec des résidences secondaires par exemple. Pour aider le voyageur à choisir l’organisme, le guide donne un tableau avec 12 organismes avec les informations suivantes : site internet, nombre d’annonces, langue et tarifs. Certains organismes ont 50 000 annonces !
Passer à l’action
Dans cette partie, les auteurs donnent des conseils pour créer son profil et pour trouver une maison. Ils conseillent notamment de s’y prendre au moins trois mois à l’avance tant il peut être long de s’entendre sur les détails. Pour trouver une maison, ils suggèrent aussi de chercher par son propre réseau. Le guide donne ensuite des recommandations pour à la fois préparer l’arrivée de ses invités et pour profiter de son séjour.
Du mythe à la réalité : risques et difficultés
Dans cette partie, le guide explique notamment que, même si ce n’est pas obligatoire, les logements échangés sont souvent à peu près équivalents. Ils donnent ensuite des recommandations pour être vigilants ou pour réagir en cas d’arnaques, de casse et d’impondérables. Ils recommandent aussi de discuter en amont de la présence ou l’absence d’animaux dans les maisons échangés.
Le truc en plus : le tableau comparatif des différents organismes : très clair et comprenant toutes les informations pour faire son choix ! |
Sécurité et santé
Assurer sa sécurité
Approche préventive : réduire le risque
Dans cette partie, le guide donne des conseils simples et précis pour les voyageurs qui souhaitent diminuer le niveau de risques. Les conseils sont répartis dans les catégories suivantes : « S’informer », « Eviter les situations à risque », « Dans les transports », et « Si vous vous sentez suivi ».
Protéger ses effets personnels
Éviter le vol
Pour éviter le vol de ses effets personnels, il existe de nombreuses astuces, mais le guide recommande avant tout de faire l’expérience soi-même pour être sûr que les astuces choisies soient pratiques pour le voyageur. Il recommande d’essayer de se fondre le plus possible dans l’environnement car les touristes sont des cibles privilégiées. Des conseils sont donnés sur la façon de protéger son argent et son sac à dos, et sur la fabrication de poches secrètes. Le conseil le plus important est de bien s’organiser pour ne pas trop montrer ses effets personnels.
Articles de sécurité
Un tableau est fourni avec une liste d’articles de sécurité (ceinture banane, sangle de sécurité…) afin de comparer leur utilisation, leur poids et leur prix. Très pratique !
Se protéger : self-défense
Suivre un cours
Les auteurs recommandent de suivre un cours d’autodéfense, bien plus efficace que la théorie qui suit dans le guide. Selon eux, « un cours d’autodéfense peut générer suffisamment de confiance en soi pour impressionner les adversaires potentiels et faire en sorte qu’il y ait peu d’occasions de s’en servir ». Ils donnent ensuite des recommandations pour choisir un cours.
Concepts de base
Dans cette partie, le guide donne des conseils clairs pour éviter la violence, pour être prêt à se défendre et conscient que l’on en est capable, et pour éviter la provocation involontaire.
La défense physique
S’il n’y a plus d’autres possibilités, il faut se défendre. Le guide donne alors des conseils de base, ainsi qu’un schéma des zones sensibles du corps humains, puis il détaille les type de coups qui peuvent être portés.
Armes et self-defense
Les auteurs commencent cette partie en donnant des éléments pour réfléchir au choix de prendre une arme avec soi ou non. Ils donnent ensuite plusieurs exemples d’armes avec leurs considérations pratiques et légales : alarme personnelle, gaz poivre, arme à impulsion électrique, arme d’opportunité.
Après une agression
Le guide donne des brefs conseils sur la conduite à avoir après une agression : où déclarer l’incident, comment retrouver la sérénité…
Autres risques
Enfin, le chapitre se termine sur des conseils sur les risques liés à l’alcool et aux drogues (notamment sur la drogue du viol), sur les violences sexuelles et sur la corruption des autorités.
Le truc en plus : les conseils pour choisir son cours d’autodéfense, le point de départ pour assurer sa sécurité en voyage. |
Santé du voyageur
En introduction, les auteurs précisent que les informations contenues dans le chapitre ne sont fournies qu’à titre informatif et ne se substituent pas à un médecin.
Avant de partir : prévention
Vaccins
Dans cette partie, les auteurs donnent une liste de vaccins recommandés et « facultatifs », et des conseils pour se faire vacciner (délais, centres pour voyageurs…).
Se protéger des moustiques
Le guide donne des recommandations pour éviter les piqûres de moustiques : répulsifs, moustiquaires…
Pendant le voyage
Affections bénignes
Dans cette partie, le guide donne des conseils pour prévenir et traiter la diarrhée du voyageur, les ampoules, le mal des transports et l’ophtalmie. Pour prévenir la diarrhée et les ampoules, une bonne hygiène est nécessaire, un encadré est donc présent avec de nombreux conseils pratiques d’hygiène en voyage.
Affections liées à l’environnement
Cette partie explique comment prévenir et réagir en cas d’hypothermie, de gelures, de coup de chaleur et insolation, de coup de soleil, et de mal aigu des montagnes.
Piqûres et morsures
Ici, les cas évoqués sont la rage, les morsure de serpent, les piqûres de scorpion et les sangsues, punaises et tiques.
Maladies tropicales courantes
Dans cette partie, des recommandations sont données pour prévenir et/ou traiter pour le paludisme, la dengue, le chikungunya, la fièvre jaune, la tuberculose, le choléra et la typhoïde.
Aromathérapie et huile essentielles
Cette partie donne de nombreuses ressources concernant les huiles essentielles (HE) : un lexique des propriétés des HE et un tableau récapitulatif des différents symptômes que peuvent résoudre les cinq huiles essentielles qu’ils qualifient comme « essentiels ». Le guide donne une liste de cinq essentiels (melaleuca, lavande, menthe, basilic, origan) avec une description de leurs propriétés, de leur utilisation, de leurs contre-indications et de leurs éventuelles interactions.
Homéopathie
Dans cette partie, le guide explique le principe de l’homéopathie, ainsi que le format, l’utilisation et les dangers et précautions de la pratique. Ils donnent aussi une sélection de remèdes homéopathiques conseillés pour le voyageur avec pas moins de 18 remèdes. Ils recommandent cependant de s’entretenir avec un homéopathe pour identifier les remèdes les plus appropriés.
Santé sexuelle
La partie commence par une introduction sur l’importance de s’informer sur les infections sexuellement transmissibles (IST).
Transmission
Des rappels sont donnés sur la transmission des IST, qui ne se passe pas uniquement lors de relations sexuelles.
Prévention
Les auteurs donnent dans cette partie des conseils pratiques très précis sur la prévention des infections sexuellement transmissibles, pour différents types de pratiques sexuelles.
Symptômes et complications
Le guide fournit une longue liste (non-exhaustive) de symptômes des IST et de leurs complications… ce qui renforce les conseils de prévention de la partie précédente.
Dépistage et traitement
Enfin, des conseils sont donnés pour se faire dépister et pour traiter les IST qui peuvent l’être.
Le truc en plus : le tableau des symptômes qui peuvent être soignés par le top cinq des huiles essentielles. |
Trousse de secours
Les auteurs précisent que les informations données dans ce chapitre ne le sont qu’à titre indicatif et recommandent de voir un médecin.
Composer sa trousse de premiers soins
Dans cette partie, il est expliqué que la trousse se compose en fonction de nombreux facteurs personnels (habitude, problèmes de santé…) et circonstanciels (climat, activités, isolement…). Le guide donne une règle fondamentale : ne pas transporter de matériel dont on ne sait pas se servir ou dont on ne veut pas se servir.
Nettoyants et antiseptiques
Le guide donne des conseils pour nettoyer les plaies ainsi qu’une liste annotée d’antiseptiques courants et pratiques en voyage. Des alternatives naturelles sont aussi proposées.
Pansements et matériel de contention
Dans cette partie, différentes fonctions des pansements sont données, pour choisir ceux-ci selon nos besoins.
Médicaments
Des conseils pour transporter de médicaments et s’en fournir sont donnés dans cette partie. Le guide fournit aussi un tableau avec différents médicaments généraux et leur utilisation.
Récapitulatifs
Le guide donne des exemples de trousse de secours avec une trousse minimale et une trousse passe-partout. Ce récapitulatif est formidable pour faire le point et pour préparer son voyage. La Bible du Grand Voyageur se termine sur un aide-mémoire très utile présentant de nombreux symptômes avec des solutions de prévention, de traitement en médecine traditionnelle, en phytothérapie, par huiles essentielles, par homéopathie, ou en traitement d’urgence.
Le truc en plus : les exemples de trousse de secours et l’aide-mémoire de la façon de prévenir et traiter les différents symptômes. Des outils indispensables ! |
Bilan sur La Bible du Grand Voyageur
L’organisation du livre est très agréable, ludique et pratique. Ce choix de présenter des informations dans de nombreux tableaux et encadrés permet de résumer très efficacement les conseils et comparatifs proposés par le guide. Les tableaux comparatifs, des sites d’échange de maison par exemple, épargnent au lecteur des heures de recherche sur Internet ! Les critères pour noter les pratiques sont à la fois ludiques et pratiques, et sont systématiquement explicités en introduction du chapitre dans la partie « Intérêt ». Les sections « Pour aller plus loin » de chaque chapitre comportent de nombreuses ressources de nature différente.
Le livre remplit parfaitement son objectif, celui d’ouvrir les yeux et de donner les clés d’un voyage alternatif, plus lent et plus écologique. Les conseils sur le voyage écologique ne sont ni extrêmes, ni trop théoriques, et permettent de découvrir et pratiquer une écologie pragmatique.
Au-delà de l’aspect technique, Anick-Marie, Guillaume et Nans nous invitent au voyage alternatif, notamment par leurs nombreux témoignages qui permettent au lecteur de se sentir proche des auteurs.
Enfin, si le guide ne porte pas spécifiquement sur le voyage à vélo, le chapitre sur le vélo est très utile, surtout sur l’aspect matériel. Les conseils situés dans les autres parties sont extrêmement utiles en ce qui concerne tous les autres aspects du voyage, mais la partie vélo n’est peut-être pas suffisamment développée. Les auteurs recommandent d’ailleurs de lire de nombreux récits de voyage et blogs spécialisés dans le voyage à vélo. C’est aussi ce que nous faisons avec notre Défi 15 Livres !
Le guide est très complet et évoque un très grand nombre de pratiques, c’est ce qui fait sa force. Cependant, il ne permet pas de devenir un expert dans chacune des pratiques, mais de nombreuses ressources sont données pour les approfondir.
Comme son nom l’indique, ce guide est une bible ! Nous y avons appris un nombre incroyable d’informations, d’astuces et de conseils sur le voyage. Chacun devrait l’avoir sur soi lors d’un voyage alternatif, ce qui est de plus facilité par son petit format !
Nous espérons que cette chronique vous a plu et que vous y avez trouvé des informations intéressantes et utiles. N’hésitez pas à partager vos réactions dans les commentaires 🙂
Vous voulez vous procurer ce livre et nous encourager ? Passez par ce lien et nous toucherons une petite commission, sans que le prix ne change pour vous ! |
À la semaine prochaine pour une nouvelle chronique !
Recherches utilisées pour trouver cet article : https://www en-echappee fr/la-bible-du-grand-voyageur-lonely-planet/, comment choisir le pays auxquels se connecter pour un vpn language:FRMaxime et Lucie En Echappée
article un peu long mais qui résume bien ce guide qu’on trouve dans mon sac à dos, j’ai fait aussi un article sur les guides à voir pour préparer son voyage
http://xn--globetrotterretrait-tzb.com/guides-tour-du-monde
Merci Regis !