Notre astuce pour ne plus se perdre sur une véloroute balisée !

La Vendée à vélo : un itinéraire bien balisé (source : En Echappée)

Plusieurs kilomètres que vous parcourez cette véloroute et l’itinéraire est parfaitement balisé. Vous roulez sans carte, le nez en l’air, au grès de la signalisation, mais soudain… un défaut de balisage vient interrompre votre quiétude !

Nous avons tous connu (ou connaîtrons) cette situation dans laquelle la signalisation, si fiable depuis le début du voyage, décide d’un coup de nous faire faux bond !

Rien de grave, on retrouve souvent la route, plus ou moins facilement, grâce à une carte, un smartphone, ou un promeneur bien repéré. 🙂

Pour notre part, avant même de sortir la carte, nous avons toujours le même réflexe, que nous allons vous décrire dans l’article. Il s’agit d’une astuce que nous avons découverte sur le terrain, un peu par hasard, très simple (peut-être l’utilisez-vous déjà), et qui parfois même nous permet de lever le doute assez vite pour ne pas avoir à descendre du vélo !

Notre astuce face aux défauts de balisage

Des doutes sur l’itinéraire à suivre surviennent quand, à un changement de direction, le balisage ne précise pas sur quelle voie s’engager.

Pas de balisage… quelle direction choisir ? (source : En Echappée)

Un premier réflexe peut être de se repérer grâce à la continuité de la route, par exemple le type de revêtement, mais c’est souvent difficile de juger.

Un second, de regarder au loin, pour essayer de repérer le balisage suivant. Cela peut fonctionner, à condition d’avoir une vue bien dégagée sur la suite de la route, ce qui est assez rarement le cas, hormis en rase campagne.

Ce que nous vous proposons, c’est de vous mettre à la place des cyclistes qui suivent la même véloroute que vous, mais dans le sens inverse.

En effet, si vous avez le choix entre plusieurs directions, et que votre balisage défaillant ne vous indique pas laquelle choisir, il y a de fortes chances pour que le balisage adressé aux cyclistes venant en sens inverse soit bien présent, lui.

Il n’est pas toujours repérable au premier coup d’œil, car positionné pour un usager roulant en face, mais en cherchant un tout petit peu, on le trouve très facilement.

Balisage inverse, masqué par la végétation (source : En Echappée)

Un exemple en images !

Alors que nous roulons tranquillement sur l’itinéraire de La Vendée à vélo, nous arrivons à un croisement : devons-nous tourner à droite ou à gauche ?

Arrivée à un croisement mal balisé (source : En Echappée)

Nous avançons pour tenter de trouver une signalisation un peu plus loin, indiquant la suite de l’itinéraire, à droite ou à gauche. Sans succès.

Cependant, vous l’avez peut-être remarqué, la route n’est pas entièrement dénuée de balisage : il y a un panneau de signalisation à côté du grand mur blanc (sur l’image ci-dessus).

Il s’agit de la signalisation s’adressant aux cyclistes qui arrivent en sens inverse et qui parcourent le même itinéraire que nous, mais dans l’autre sens.

Zoom sur le balisage inverse (source : En Echappée)

Désormais, nous savons quelle est notre direction !

En effet, pour que les cyclistes venant en sens inverse puissent voir ce panneau (qui leur est adressé), il faut qu’ils arrivent de la route à notre gauche.

Nous devons donc tourner à gauche.

Point de vue des cyclistes qui arrivent de la route de gauche (source : En Echappée)

C’est tout simple ! Et souvent très efficace.

Cela ne marche malheureusement pas à tous les coups, car le balisage peut faire défaut dans les deux sens de l’itinéraire, mais cela est moins probable qu’un défaut dans un seul sens. 😉

On espère que cette astuce pourra vous servir sur le terrain et que vous prendrez le réflexe de chercher le balisage en sens inverse, quand le vôtre est manquant ! Pour nous, ça marche bien, et nous y avons plusieurs fois eu recours lors de nos deux derniers voyages, sur la Loire à vélo et la Vélodyssée !

Et si vous aimez, n’hésitez pas à commenter et à partager avec vos proches !

À bientôt pour un nouvel article !